L'Ukraine revendique une frappe de drone sans précédent contre un pétrolier russe en mer Méditerranée



Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont revendiqué une opération qualifiée d'inédite et de « nouvelle opération spéciale sans précédent » : la frappe d'un pétrolier russe en mer Méditerranée.
L'attaque, menée par des drones aériens, a eu lieu à plus de 2 000 kilomètres des frontières ukrainiennes, dans les eaux neutres au large des côtes libyennes.
Le navire visé, identifié comme le QENDIL, ferait partie de la « flotte fantôme » utilisée par la Russie. Selon plusieurs sources, le pétrolier était vide au moment de l'impact.
Cette attaque marque une escalade significative dans la stratégie ukrainienne, qui étend désormais ses opérations bien au-delà de la mer Noire, où des pétroliers russes avaient déjà été ciblés.
La « flotte fantôme » est accusée par Kiev de servir à contourner les sanctions occidentales et à financer l'effort de guerre russe.
Par cette action, l'Ukraine envoie un message clair : « L'ennemi doit comprendre que l'Ukraine ne s'arrêtera pas et qu'elle le frappera dans tous les points du monde, où qu'il se trouve ».
Parallèlement à cette offensive ukrainienne, un article rapporte une évolution stratégique du côté russe.
La Russie aurait modifié ses drones d'attaque Geran-2 en les équipant de missiles air-air R-60, les rendant capables de cibler et d'abattre des avions et hélicoptères ukrainiens. Selon les renseignements ukrainiens, cette innovation vise à contrer les efforts d'interception de l'Ukraine et à créer une nouvelle menace pour son aviation.
Ces drones améliorés disposeraient également de caméras, d'un module de navigation anti-brouillage et d'un système de guidage infrarouge.














