L'affaire des "mains rouges" : quand la désinformation russe s'attaque aux symboles de la mémoire



Le tribunal correctionnel de Paris a condamné, vendredi 31 octobre, quatre ressortissants bulgares à des peines allant de deux à quatre ans de prison ferme.
Reconnus coupables des dégradations commises en mai 2024, ils se sont également vu infliger une interdiction définitive du territoire français.
Les prévenus avaient tagué des mains rouges sur plusieurs murs de la capitale, y compris sur le Mur des Justes, devant le Mémorial de la Shoah. Le symbole de la main rouge est utilisé par des militants pro-palestiniens en référence au massacre à mains nues de deux soldats israéliens.
Pour les juges, ces actes ne sont pas de simples dégradations mais s'inscrivent dans le cadre d'une campagne coordonnée visant à agiter l'opinion publique en France. L'enquête a mis en évidence une ingérence étrangère, concluant à une action de déstabilisation orchestrée par les services de renseignements russes. Cette affaire fait écho à de précédentes opérations de désinformation pro-russes et illustre, selon une des sources, comment une puissance étrangère peut instrumentaliser des actes antisémites ou antimusulmans pour déstabiliser la société française.
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