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Procès des « mains rouges » : la justice française face à une présumée ingérence russe

Quatre ressortissants bulgares comparaissent devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir tagué des « mains rouges » sur le Mémorial de la Shoah, une affaire qui soulève le spectre d'une opération de déstabilisation orchestrée par la Russie.
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À compter de ce mercredi 29 octobre 2025, et jusqu'au vendredi 31 octobre, quatre hommes de nationalité bulgare sont jugés par le tribunal correctionnel de Paris. Ils sont suspectés d'avoir peint 35 pochoirs représentant des « mains rouges » sur le Mur des Justes du Mémorial de la Shoah à Paris, dans la nuit du 13 au 14 mai 2024.

L'un des accusés, actuellement en fuite, sera jugé en son absence.

Cet acte de vandalisme, qui avait provoqué une vive indignation, est perçu par les autorités françaises comme une possible ingérence étrangère.

Le symbole des « mains rouges » peut être lié au lynchage de soldats israéliens à Ramallah en 2000. Les renseignements intérieurs français soupçonnent que cette opération a été menée pour le compte de la Russie, s'inscrivant dans une série de tentatives de déstabilisation sur le territoire français.

Ce procès est d'ailleurs considéré comme le premier en France à traiter d'une affaire d'ingérence russe présumée.

Les prévenus reconnaissent les faits qui leur sont reprochés, à savoir la réalisation des tags, mais ils contestent toute motivation antisémite ainsi que d'avoir été pilotés par le Kremlin.

Pour ces faits, ils encourent une peine pouvant aller jusqu'à sept ans de prison et 100 000 euros d'amende.

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