Le Mali sous étau : le blocus djihadiste paralyse Bamako et provoque des évacuations internationales



En raison de "risques sécuritaires" croissants, les États-Unis et le Royaume-Uni ont ordonné l'évacuation de leur personnel diplomatique "non essentiel" et de leurs familles. Cette décision a été suivie par d'autres pays comme l'Italie, l'Allemagne, le Canada et l'Espagne, qui ont également invité leurs ressortissants à quitter le territoire malien.
L'ambassade américaine a qualifié la situation d'"imprévisible", évoquant la pénurie de carburant et le conflit persistant près de la capitale comme des facteurs aggravants. La crise est la conséquence directe d'un blocus imposé depuis septembre par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaïda. Le groupe s'attaque aux camions-citernes qui approvisionnent Bamako, principalement depuis le Sénégal et la Côte d'Ivoire.
Le JNIM présente cette action comme une mesure de représailles à l'interdiction par la junte de la vente de carburant hors des stations-service en milieu rural, une mesure qui visait à couper les lignes d'approvisionnement des djihadistes.
Malgré les escortes militaires, des camions ont été incendiés et des chauffeurs et soldats tués ou enlevés.
À Bamako, les effets du blocus sont dévastateurs.
Les habitants font la queue pendant des jours pour obtenir de l'essence, dont le prix a presque triplé sur le marché noir, passant de 725 à 2 000 francs CFA le litre.
Cette pénurie exacerbe les coupures d'électricité récurrentes, l'énergie du pays étant essentiellement thermique, et paralyse l'économie malienne.
La situation sécuritaire générale, précaire depuis 2012, se dégrade rapidement, le JNIM cherchant à isoler la capitale et imposant de nouvelles règles sociales aux voyageurs, comme le port du voile pour les femmes. Cette crise met à mal la junte au pouvoir depuis les coups d'État de 2020 et 2021, qui avait justifié sa prise de pouvoir par la promesse de restaurer la sécurité.
Selon l'analyste Bakary Sambe, cette situation révèle "l'effondrement du narratif des militaires".
En réponse à l'inefficacité sur le terrain, le chef de la junte, le général Assimi Goïta, a récemment limogé plusieurs hauts responsables de l'armée.
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