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Attaques et refoulements de migrants en Méditerranée

Des migrants tentant de rejoindre l'Europe ont été la cible d'une attaque armée au large de Malte, tandis que d'autres ont été empêchés d'atteindre l'enclave espagnole de Ceuta, illustrant les périls croissants de leur voyage.
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Lundi 13 octobre, des migrants secourus en mer Méditerranée par les garde-côtes italiens ont affirmé avoir été victimes d'une « attaque armée » dans les eaux territoriales maltaises. Sur les 140 personnes prises en charge par la marine italienne, trois blessés ont nécessité des soins médicaux urgents.

L'attaque se serait produite à environ 160 kilomètres des côtes de Malte.

Interrogées, les forces armées maltaises ont refusé de confirmer ou d'infirmer l'incident.

Selon les articles, ce type d'agression n'est pas un cas isolé.

Une organisation non gouvernementale (ONG) a dénoncé des « tirs » provenant de garde-côtes libyens dans la même zone la veille de cette attaque. Les Libyens ont d'ailleurs été accusés à plusieurs reprises par le passé d'avoir tiré sur des bateaux de migrants ou des navires humanitaires.

Face à la multiplication de ces attaques, les ONG interpellent désormais l'Union européenne.

Parallèlement, sur une autre route migratoire, les autorités marocaines ont empêché 550 migrants, dont 400 Subsahariens, de rejoindre l'enclave espagnole de Ceuta au cours du week-end.

Les exilés, qui avaient installé un campement dans une forêt voisine, ont été délogés par la police marocaine.

Ils ont ensuite été envoyés loin des côtes, vers le sud et l'est du royaume.

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Source LogoOuest France
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