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Emmanuel Macron réaffirme son opposition à la signature de l'accord UE Mercosur en l'état

À l'occasion d'un sommet européen à Bruxelles, le président français Emmanuel Macron a réitéré sa ferme opposition à l'accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur, estimant que les conditions actuelles ne sont pas réunies pour une signature.
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Ce jeudi 18 décembre, le président Emmanuel Macron a martelé depuis Bruxelles que « le compte n'y est pas » concernant l'accord commercial UE-Mercosur, et que celui-ci « ne peut pas être signé » en l'état.

Cette déclaration intervient dans un contexte de forte mobilisation, avec la convergence de 10 000 agriculteurs européens dans la capitale belge pour protester contre ce traité. Le chef de l'État français tente de rallier d'autres pays membres pour former une minorité de blocage afin d'empêcher l'adoption du texte. La France peut compter sur le soutien de l'Italie, qui demande également un report du vote jusqu'en 2026. Cependant, le ministre du Commerce extérieur, Nicolas Forissier, a reconnu que la France ne disposait pas encore de cette minorité de blocage. Le temps presse, car l'adoption de l'accord pourrait avoir lieu dès le lendemain, en vue d'une ratification le 20 décembre au Brésil par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Emmanuel Macron a justifié sa position par la nécessité de protéger les agriculteurs et la sécurité alimentaire française, refusant de les « condamner sur des accords qui ne sont pas encore finalisés ». Il a toutefois reconnu des avancées, notamment l'adoption par les députés européens de plusieurs « clauses de sauvegarde » réclamées par la France, mais juge ces progrès insuffisants.

Son objectif demeure de « parvenir à trouver un accord », mais pas à n'importe quel prix.

Cette opposition est partagée par des organisations de la société civile.

Stéphanie Clément-Grandcourt de la Fondation pour la nature et l’homme et Mathilde Dupré de l’Institut Veblen qualifient l'accord d'« hérésie politique » et plaident pour une autre voie que le libre-échange, celle du « juste échange ».

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