Agression de la présidente mexicaine : un incident qui révèle une crise nationale



Mardi 4 novembre, à Mexico, la présidente Claudia Sheinbaum a été agressée sexuellement alors qu'elle saluait des sympathisants près du palais présidentiel.
Un homme, identifié comme Uriel Rivera, s'est approché d'elle, a passé un bras autour de son épaule, l'a touchée à la hanche et à la poitrine, et a tenté de l'embrasser dans le cou. L'incident, filmé et diffusé sur les réseaux sociaux, s'est produit avant que le service de sécurité n'intervienne pour éloigner l'individu, qui a ensuite été arrêté. Dans un premier temps, la présidente, qui a noté que son agresseur était en état d'ébriété avancé, est restée polie et a même accepté une photo, n'ayant pris conscience de la gravité des gestes qu'après avoir visionné les vidéos.
Le lendemain, lors de sa conférence de presse, elle a annoncé avoir porté plainte.
Elle a justifié sa décision en soulignant que si une telle agression pouvait arriver à la présidente, il était impératif d'agir pour protéger toutes les femmes du pays.
Mme Sheinbaum a précisé que l'homme avait continué à harceler d'autres femmes avant son arrestation.
Cette agression a poussé la présidente à annoncer une remise à plat de la législation sur le harcèlement sexuel à l'échelle nationale.
Le gouvernement examinera les codes pénaux des 32 États du Mexique pour s'assurer que ce type de comportement soit considéré comme une infraction pénale partout, ce qui n'est pas le cas actuellement.
Une campagne de sensibilisation sera également lancée.
La ministre chargée des Femmes, Citlali Hernández, a condamné l'acte, dénonçant la "vision machiste" et la banalisation de ces comportements.
L'incident met en lumière un problème systémique au Mexique.
Selon des données de l'ONU, 70 % des femmes mexicaines de plus de 15 ans ont déjà subi une forme de violence. De plus, le pays enregistre en moyenne 10 meurtres de femmes et de filles chaque jour, en comptant les féminicides et les homicides volontaires.
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