Assassinat d'un maire au Mexique : la violence des cartels défie l'État



Carlos Alberto Manzo Rodríguez, maire d'Uruapan, une ville de 350 000 habitants dans l'État du Michoacán, a été assassiné par balle le samedi soir 1er novembre 2025.
L'attaque s'est produite sur une place publique alors qu'il participait aux célébrations du Jour des Morts.
Grièvement blessé, il a succombé à ses blessures à l'hôpital.
Selon les autorités, le tireur a été abattu sur place par les forces de l'ordre après avoir ouvert le feu à sept reprises.
Un membre du conseil municipal et un garde du corps ont également été blessés.
Le lendemain, des centaines de personnes ont manifesté lors des funérailles du maire pour réclamer justice, scandant des slogans tels que « Justice ! Justice !
Dehors Morena !
», en référence au parti au pouvoir.
La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a exprimé ses condoléances et a convoqué une réunion du conseil de sécurité pour garantir le soutien à l'État et assurer qu'il n'y ait pas d'impunité. Le secrétaire fédéral à la Sécurité, Omar García Harfuch, a précisé que M. Manzo bénéficiait d'une protection de 14 agents de la Garde nationale, qui avait été renforcée en mai.
Deux personnes impliquées dans les faits ont été arrêtées.
Ce meurtre s'inscrit dans le contexte de violence extrême qui gangrène le Michoacán, un important État agricole convoité par des groupes criminels pour l'extorsion et le contrôle des routes du narcotrafic.
Parmi eux figurent le cartel Jalisco Nueva Generacion et la Nueva Familia Michoacana.
Surnommé « le Bukele mexicain » pour sa ligne dure face aux cartels, Carlos Manzo avait publiquement dénoncé la corruption.
Son assassinat s'ajoute à une série de meurtres ciblés dans la région, incluant récemment celui d'un autre maire, Salvador Bastidas, d'un producteur de citrons, Bernardo Bravo, et d'un journaliste, Mauricio Cruz Solís.
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