Au-delà de la couronne : L'élection de Miss France 2026 marquée par les scandales et les polémiques

L'élection d'Hinaupoko Devèze en tant que Miss France 2026, bien que célébrée, a été rapidement éclipsée par une série de polémiques qui ont secoué le monde des concours de beauté, en France comme à l'étranger.

Le sacre d'Hinaupoko Devèze, Miss Tahiti, en tant que Miss France 2026 début décembre 2025 a été entaché par une controverse majeure.

Peu après sa victoire, une vidéo privée a fuité sur les réseaux sociaux, montrant Miss Aquitaine, Aïnhoa Lahitete, et Miss Provence, Julie Zitouni, tenir des propos insultants envers les candidates du top 12, les qualifiant de « grosses p**** ». Malgré leurs excuses publiques, le comité Miss France a décidé de les destituer de leurs titres, jugeant leur attitude incompatible avec les valeurs de respect et de sororité du concours. Les conséquences de cette destitution ont été différentes pour les deux jeunes femmes.

Le comité Miss Provence a rapidement nommé sa première dauphine, Manon Job, comme nouvelle représentante. En revanche, le comité Miss Aquitaine a annoncé qu'aucune remplaçante ne serait officiellement désignée, les engagements étant assurés par d'autres Miss régionales et dauphines jusqu'à la prochaine élection.

Interrogée sur cette affaire dans l'émission « Quelle époque !

», Hinaupoko Devèze a estimé que les sanctions ayant été prises, il fallait passer à autre chose pour ne pas alimenter le cyberharcèlement subi par les deux anciennes candidates.

Cette polémique française a trouvé un écho à l'international avec un scandale similaire en Finlande.

Sarah Dzafce, élue Miss Finlande trois mois plus tôt, a été destituée suite à la publication d'une photo jugée raciste où elle s'étirait les yeux, accompagnée d'une légende sur la nourriture chinoise.

Malgré ses explications, les organisateurs ont révoqué son titre pour non-respect des valeurs du concours, et sa première dauphine, Tara Lehtonen, l'a remplacée.

En marge de ces controverses, d'autres anecdotes ont entouré l'élection, comme la « prophétie » de Diane Leyre (Miss France 2022) selon laquelle la présence de Sylvie Tellier à une élection régionale porterait chance à la future lauréate nationale, ce qui fut le cas pour Hinaupoko Devèze.