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La diplomatie vaticane au chevet du conflit israélo-palestinien : Abbas et le Pape appellent à une solution à deux États

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a rencontré le pape Léon XIV au Vatican, une entrevue soulignant l'urgence de la crise humanitaire à Gaza et ravivant les appels à une solution à deux États pour mettre fin au conflit israélo-palestinien.
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Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a été reçu pour la première fois par le pape Léon XIV au Vatican, le jeudi 6 novembre 2025.

Selon un communiqué du Saint-Siège, cette rencontre cordiale a souligné « l'urgence d'apporter une aide à la population civile de Gaza et de mettre fin au conflit en poursuivant une solution à deux États ». Cet appel à la paix et à l'aide humanitaire intervient dans un contexte particulièrement tendu. La visite se déroule près d'un mois après l'instauration d'un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hamas, qui a mis fin à deux ans d'une guerre dévastatrice déclenchée par l'attaque du 7 octobre.

La situation humanitaire dans l'enclave palestinienne reste très précaire, l'ONU appelant continuellement Israël à ouvrir les points de passage pour permettre l'approvisionnement en eau et en nourriture d'une population épuisée.

Mahmoud Abbas, dont le mouvement Fatah est rival du Hamas qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007, exerce une autorité limitée sur la Cisjordanie occupée.

Lors de son séjour à Rome, le président palestinien a également rendu hommage au prédécesseur de Léon XIV, le pape François, décédé en avril, en se recueillant sur sa tombe. Il a rappelé le soutien de ce dernier au peuple palestinien, dont les propos à l'encontre de l'offensive israélienne s'étaient durcis à la fin de son pontificat.

Le pape Léon XIV a, pour sa part, adopté des positions jugées plus mesurées, exprimant sa solidarité avec Gaza tout en déclarant que le Saint-Siège ne pouvait se prononcer sur un « génocide ».

Une rencontre est également prévue entre M. Abbas et la Première ministre italienne, Giorgia Meloni.

Cette initiative diplomatique s'inscrit dans la continuité de l'engagement du Vatican, qui reconnaît l'État de Palestine depuis 2015 et soutient la solution à deux États. Elle ravive le souvenir d'efforts de paix passés, comme la plantation d'un olivier pour la paix par Mahmoud Abbas et son homologue israélien Shimon Peres au Vatican en 2014.

Trente ans après l'assassinat d'Yitzhak Rabin, signataire des accords d'Oslo, la recherche d'une paix durable entre Israéliens et Palestiniens, bien que paraissant lointaine, demeure une actualité brûlante.

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