Préparatifs pour les élections municipales de 2026



Au Havre, une alliance entre le Rassemblement National (RN) et l'Union des Droites pour la République (UDR) a été formée en vue des élections municipales.
La tête de liste sera Franck Keller, 54 ans, membre de l'UDR et conseiller municipal à Neuilly-sur-Seine.
Bien que résidant en Île-de-France, M. Keller met en avant ses liens familiaux avec Le Havre.
Cette candidature vise directement le maire sortant, Édouard Philippe, considéré comme une figure emblématique de la « Macronie ». L'objectif affiché n'est pas de faire de la figuration, mais de gagner, en capitalisant sur un contexte jugé favorable par Éric Ciotti, président de l'UDR, et sur les récents succès électoraux du RN dans la ville, comme lors des élections européennes de 2024. La stratégie de Franck Keller est de constituer un « bloc de droite le plus large possible » pour faire face au « bloc de gauche » et au « bloc macroniste », anticipant une possible triangulaire. Pour composer sa liste, il affirme être en discussion avec des personnalités de divers horizons, y compris d'anciens élus ayant travaillé avec Édouard Philippe et même deux membres de la majorité actuelle.
Il critique la gestion du maire sortant, estimant que ses ambitions sont parisiennes et qu'il ne s'intéresse pas à la ville.
Cette candidature rebat les cartes au Havre, où le RN avait obtenu un score modeste de 7,31 % en 2020. Cette effervescence pré-électorale n'est pas limitée au Havre.
D'autres communes voient également des listes se constituer.
À Bourges, la droite et le centre s'unissent dans l'espoir d'une revanche.
À Châtignac, le maire sortant, Jean-Yves Ambaud, brigue un sixième mandat avec l'ambition de conserver la présidence de l'intercommunalité. Enfin, à La Chapelle-Heulin, une deuxième liste, composée d'anciens élus et de nouvelles personnalités, est en cours de formation et cherche à rallier des habitants à sa cause.
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