Sondages municipaux de 2026 : Dati en tête à Paris, mais la gauche en embuscade pour le second tour

À l'approche des élections municipales de 2026, de premiers sondages dessinent les tendances à Paris, plaçant Rachida Dati en tête pour le premier tour mais avec une issue plus incertaine pour le second.

Un sondage Ifop pour Le Figaro et Sud Radio place l'actuelle ministre de la Culture, Rachida Dati, en tête des intentions de vote pour le premier tour des élections municipales de 2026 à Paris. À la tête d'une liste soutenue par Les Républicains, le Modem et l'UDI, elle recueillerait entre 26 et 28 % des suffrages. Elle devance ainsi ses principaux concurrents, le socialiste Emmanuel Grégoire et Pierre-Yves Bournazel, candidat d'Horizons. Derrière Mme Dati, le camp présidentiel est représenté par Pierre-Yves Bournazel, qui obtiendrait entre 14 et 15 % des voix.

À gauche, Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint d'Anne Hidalgo, est crédité de 20 à 22 % selon les configurations d'alliances.

Les discussions entre socialistes et écologistes achoppent sur l'inclusion de La France Insoumise (LFI) dès le premier tour, une option rejetée par le PS.

En cas de listes séparées, l'écologiste David Belliard recueillerait 13 % et Sophia Chikirou pour LFI 12 %.

À l'extrême droite, le candidat du Rassemblement National, Thierry Mariani, obtiendrait 8 % et Sarah Knafo pour Reconquête 7 %.

Malgré cette avance au premier tour, la victoire finale n'est pas acquise pour Rachida Dati.

Le sondage révèle qu'au second tour, dans l'hypothèse d'une triangulaire la voyant opposée à une liste de gauche unie et à Pierre-Yves Bournazel, elle serait battue. La liste menée par Emmanuel Grégoire l'emporterait avec 42 % des voix, contre 39 % pour celle de la ministre de la Culture, qui a néanmoins qualifié ces premiers résultats de « bonne nouvelle ». Parallèlement, un sondage interne commandé par la fédération du Parti socialiste de Seine-Maritime place le maire sortant de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, en tête des intentions de vote. Réalisé par Toluna – Harris interactive, il le crédite de 32 % dans un scénario de gauche désunie et de 42 % en cas de rassemblement partiel (PS-PCF-EELV), devançant dans les deux cas la candidate de l'union de la droite, Marine Caron (25 %).

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