Municipales 2026 : Entre nouvelles règles et effervescence locale, la France se prépare au scrutin



Les électeurs français sont appelés aux urnes les 15 et 22 mars 2026 pour renouveler leurs conseils municipaux.
Ce scrutin sera marqué par une évolution majeure : la généralisation du scrutin de liste paritaire à toutes les communes, y compris celles de moins de 1 000 habitants. En application d'une loi de mai 2025, il ne sera plus possible de rayer des noms ou de modifier l'ordre des candidats dans les petites communes, une mesure visant à renforcer la parité et la cohésion. Des aménagements sont prévus, comme la possibilité de présenter des listes avec jusqu'à deux candidats de moins que le nombre de sièges à pourvoir. Le principe de la prime majoritaire, attribuant la moitié des sièges à la liste arrivée en tête, est maintenu.
Des règles spécifiques s'appliqueront également à Paris, Lyon et Marseille.
Les électeurs de ces trois villes voteront désormais via deux urnes distinctes : une pour élire les conseillers d'arrondissement ou de secteur, et une seconde pour désigner les conseillers municipaux de la mairie centrale. Pour cette dernière élection, la prime majoritaire est réduite de 50 % à 25 % des sièges.
Les modalités pratiques pour les électeurs restent inchangées, avec des dates limites d'inscription sur les listes électorales fixées début février 2026.
La procédure de procuration est facilitée pour les détenteurs de la nouvelle carte d'identité électronique, qui peuvent effectuer la démarche entièrement en ligne. Sur le terrain, la campagne électorale bat son plein dans de nombreuses communes. On observe des candidatures de maires sortants visant un nouveau mandat, comme à Villeret pour un septième mandat, tandis que d'autres annoncent leur retrait, à l'instar des maires de La Chapelle-Hugon ou de La Celle-Saint-Cloud. De nouvelles figures émergent, telles que le député LFI Damien Maudet à Limoges ou des candidats du Rassemblement National à La Réole et Thaon-les-Vosges.
La situation politique est parfois complexe, comme à Nîmes où la droite se présente divisée, ce qui pourrait profiter à la gauche et au RN.
Certaines campagnes se distinguent par leur originalité, à l'image d'un candidat à Toulouse qui publie des petites annonces pour recruter ses colistiers.
















