Élections municipales de 2026 en France

À environ cinq mois du premier tour des élections municipales, prévu pour le 15 mars 2026, la scène politique locale française commence à s'animer.

Cependant, une atmosphère d'attente et de prudence domine dans de nombreuses communes comme Arles, Salon ou Manosque, où l'instabilité politique nationale incite à la retenue et aux déclarations tardives. Cette période est marquée par un mélange de candidatures déjà officialisées, de retraits et de silences stratégiques de la part des maires sortants et des oppositions. Plusieurs candidats ont déjà annoncé leur intention de se présenter.

C'est le cas de Stéphane Roudaut (droite et centre) à Brest, qui fait de la sécurité sa priorité, de Sébastien Rivière à La Rochefoucauld qui a déjà dévoilé sa liste et son projet, ou encore du maire sortant d'Arcisses, Stéphane Courpotin.

À l'inverse, Emilien Roso, maire d'Allemans-du-Dropt, a annoncé qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat.

D'autres maires sortants, comme Marcel Martel à Châteaurenard malgré ses 79 ans, et Gérard Gazay à Aubagne, se représentent.

À Istres, François Bernardini (DVG) est également candidat à sa succession, bien qu'il soit convoqué par le Parquet national financier.

La stratégie politique est au cœur des préoccupations.

À Paris, Clément Beaune se dit « prêt à mener » le combat pour Renaissance, mais n'exclut pas de soutenir un autre candidat, tout en refusant une alliance avec Rachida Dati. À Tours, un sondage Ifop a été commandé par Renaissance pour évaluer le meilleur candidat pour unir la droite et le centre.

De nombreux maires en place, tels que Camille Galtier à Manosque, Gaby Charroux à Martigues ou Nicolas Isnard à Salon, entretiennent le flou sur leurs intentions, une tactique classique pour les sortants.

Les dynamiques locales varient considérablement.

Certaines villes voient une profusion de candidatures, comme Avignon avec au moins huit listes en lice, ou Les Pennes-Mirabeau qui en compte déjà cinq.

À l'opposé, Rognac n'a pas encore de candidat déclaré.

Le Rassemblement National (RN) se positionne activement, notamment à Aix où Jean-Louis Geiger cherche à attirer l'électorat de la droite traditionnelle, et à Auriol avec la candidature de Kévin Rahou.

Ailleurs, les divisions politiques sont manifestes, comme à Salon où la gauche peine à s'unir.