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Municipales à Paris : la rupture entre Attal et Dati redessine la bataille pour la mairie

La décision du parti Renaissance de ne pas soutenir Rachida Dati pour les élections municipales de 2026 à Paris, au profit de son rival Pierre-Yves Bournazel, a déclenché une crise politique au sein de la majorité présidentielle et redéfini les contours de la campagne.
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Le parti Renaissance, dirigé par Gabriel Attal, a officiellement choisi de soutenir Pierre-Yves Bournazel, membre du parti Horizons d'Édouard Philippe, pour les élections municipales de 2026 à Paris, écartant ainsi la ministre de la Culture Rachida Dati. Cette décision, prise à une quasi-unanimité par la commission d'investiture du parti, a provoqué une fracture au sein du camp macroniste parisien.

Des figures importantes comme Sylvain Maillard, qui s'est mis "en retrait" de la présidence de la fédération Renaissance de Paris, le ministre délégué Benjamin Haddad ou encore l'ex-ministre Aurore Bergé, ont maintenu leur soutien à Mme Dati, la considérant comme la meilleure candidate pour ravir la capitale à la gauche.

Plusieurs facteurs expliquent le choix de Gabriel Attal.

Une méfiance persistait au sein de la base de Renaissance envers la personnalité jugée clivante de Rachida Dati et ses affaires judiciaires, notamment son procès pour corruption prévu en septembre 2026.

Des considérations stratégiques ont également pesé, le soutien à M. Bournazel s'inscrivant dans un accord plus large avec le parti Horizons concernant une dizaine de villes.

Enfin, des tensions personnelles entre Gabriel Attal et Rachida Dati, exacerbées par un manque de confiance mutuel, auraient scellé cette rupture.

Emmanuel Macron, quant à lui, aurait soutenu la candidature de la ministre de la Culture.

Malgré ce revers, Rachida Dati se montre déterminée à poursuivre sa campagne, affirmant que cette décision "ne change pas sa vie".

Ses proches la présentent comme une "marque" politique, une personnalité capable de transcender les appareils partisans et d'incarner l'opposition à la gauche. Sa stratégie consiste notamment à multiplier les déplacements dans les quartiers populaires, une tactique liée à la réforme de la loi PLM qui favorise le camp le plus uni.

Cependant, la candidature de Pierre-Yves Bournazel complique son plan initial.

Selon le constitutionnaliste Benjamin Morel, cette division pourrait nuire à un éventuel ralliement au second tour, une partie de l'électorat de M. Bournazel pouvant préférer voter pour le Parti Socialiste plutôt que pour Mme Dati.

La campagne s'annonce explosive, comme en témoignent les échanges acerbes entre la ministre et le chef de Renaissance.

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