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Le double jeu d'Orelsan : un nouvel album surprise, « La Fuite en avant », dans le sillage de son film « Yoroï »

Quatre ans après le succès de « Civilisation », le rappeur Orelsan crée l'événement en annonçant la sortie imminente de son cinquième album, « La Fuite en avant », étroitement lié à son nouveau projet cinématographique.
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Le rappeur Orelsan a surpris ses fans en annonçant ce lundi 27 octobre 2025 sur Instagram la sortie de son cinquième album solo, intitulé « La Fuite en avant ». La parution est prévue pour le 7 novembre, quatre ans après son précédent opus, « Civilisation ».

Cette annonce intervient à peine deux jours avant la sortie en salles de son deuxième long-métrage, « Yoroï », dans lequel il tient le rôle principal.

L'album sera disponible en précommande dès le mardi 28 octobre à 18h, avec une « surprise » promise par l'artiste.

Le nouvel album se composera de 17 titres et présentera une liste éclectique de collaborations. Parmi les artistes invités figurent le rappeur SDM, le chanteur Yamê, la chanteuse japonaise Lilas Ikura du groupe Yoasobi, et le groupe de K-pop Fifty-Fifty.

La collaboration la plus notable est celle avec Thomas Bangalter, moitié du duo emblématique Daft Punk, qu'Orelsan qualifie de « feat de (ses) rêves ». Bien que l'album soit intimement lié au film « Yoroï », Orelsan a précisé qu'il ne s'agit pas de la bande originale. Il explique qu'il y a « complètement un lien » et que les thématiques des morceaux, notamment la paternité, sont en écho avec l'histoire du film.

Quatre chansons de l'album figurent dans le long-métrage, mais l'artiste de 43 ans assure que les deux œuvres peuvent être appréciées indépendamment l'une de l'autre, bien que le film offre des clés de compréhension supplémentaires. Ces nouveaux morceaux devraient être intégrés à sa future tournée, qui commencera en janvier dans sa ville natale de Caen et se terminera en décembre 2026 par une série de dix concerts à Paris.

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Armagnacs Darroze lance son premier concours de mixologie

Armagnacs Darroze bouscule les codes. Connue pour ses armagnacs d’une pureté exemplaire, l’emblématique maison landaise lance cette année la première édition du Concours Barman Mixology, une compétition inédite qui s’adresse aux bartenders professionnels du Sud-Ouest. L’objectif ? Offrir à l’armagnac la place qu’il mérite sur la scène du cocktail contemporain. Pensé comme un prolongement de […] Cet article Armagnacs Darroze lance son premier concours de mixologie est apparu en premier sur Terre de Vins.

Source LogoTerre de Vins
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Quai des Bulles 2025. Rencontre avec Quentin Zuttion : la bd comme thérapie

Avec la BD Sage, Quentin Zuttion nous offre une immersion en dépression. Une BD exceptionnelle qui met des images sur le mal être, mais ouvre aussi des perspectives de mieux être. Un choc visuel et affectif. Amoureux de littérature ou de BD, chacun cherche dans ses lectures un plaisir qui lui est propre. Pour certains ce peut être une envie de détente. Pour d’autres une quête d’aventures par procuration ou de fantastique. Ou encore une recherche d’émotions, une sorte de coup de poing dans l’estomac qui vous fait vibrer le corps jusqu’à parfois provoquer des tremblements. Sage de Quentin Zuttion fait partie de ces oeuvres que l’on n’oublie pas, de celles qui vous calent dans votre fauteuil pour vous obliger à un retour au calme salutaire. Le jeune auteur, la trentaine passée, nous avait déjà ému avec la parution de La Dame Blanche, qui racontait le quotidien des personnes âgées dans un Ehpad (voir la chronique). Avec Sage, il se livre intimement, comme rarement un auteur de Bd l’a fait avant lui. Edmond Baudouin avait ouvert la porte à l’introspection dessinée. Quentin Zuttion la fracasse en nous livrant son moi le plus intime. Il nous montre tous les aspects de sa vie intérieure, y compris ses comportements sexuels et surtout un mal être incommensurable qui l’empêche de sortir de chez lui, réduit son corps à des morceaux fracassés. Au delà de la dépression, Quentin Zuttion raconte une véritable psychanalyse, qu’il transmet avec un texte, mais surtout une mise en images unique, mettant des formes et des traits sur des sentiments. Quentin Zuttion Une semaine après la lecture de Sage, l’occasion nous était offerte à Quai des Bulles de Saint Malo de rencontrer l’auteur. Il est arrivé, grande et fine silhouette, facilement reconnaissable, la casquette à l’envers, le large sourire aux lèvres, s’excusant d’un peu de retard occasionné par une séance prolongée de dédicaces. Fidèle au ton de la Bd, il a accepté de se livrer sans fard et sans filtre comme une prolongation de son livre. Unidivers - Avez-vous conscience que vous rencontrer est intimidant ? Vous ne nous connaissez pas, mais nous avons l’impression de connaître par contre votre intimité la plus profonde. Quentin Zuttion - Cela me touche profondément. Écrire cette BD fut aussi intimidant pour moi. On est habitués au cliché de « mise à nu » qui est souvent un peu faux, car on ne dit jamais tout même si là j’ai essayé d’être le plus verbeux possible. C’est une de mes bds les plus bavardes. Cette fois, j’ai décidé de ne plus me cacher derrière une bonhomie naturelle qui dissimule des angoisses très intériorisées. Je suis capable en effet de faire une crise d’angoisse en faisant une blague. L’enjeu de ce livre était de me présenter véritablement et d’ailleurs il se termine par une présentation de moi même, un bonjour, un salut. Impossible de dissimuler cette fois-ci les failles visibles, la vulnérabilité traversée. Mais cette BD était aussi intimidante, car en la dessinant je savais que mes proches allaient la lire. Là, j’avais très peur, car j’avais le sentiment d’avoir lâché les chevaux qui sont finalement tous restés dans l’écurie. U. - Mais vous avez fait ce livre pour vous d’abord ? Quentin Zuttion - Bien entendu, mais je l’ai fait aussi pour des lectrices et des lecteurs LGBT qui peuvent traverser des moments similaires. Et aussi pour être entendu par ma famille. À elle je leur dis : je vous livre cela, vous en faites ce que vous voulez, mais si vous n’en faites pas ce que j’en attends, j’aurais au moins le sentiment d’avoir tout tenté pour créer un dialogue. U. - On a rarement mis des images si fortes sur l’angoisse. Quentin Zuttion Je n’avais jamais fait ces crises d’angoisse plus jeune. Elles étaient masquées par mes comportements addictifs d’alcool, de clopes et c’est lorsque j’ai commencé la thérapie que les crises d’angoisse ont commencé. On commençait à toucher au vrai sujet (rires). En arrêtant de boire, on fait des crises d’angoisse en toute conscience. Des angoisses qui se déplacent sont un bon signe, car elles sont des moyens de t’alerter autrement. En même temps, c’est ultra envahissant. J’avais peur de sortir de chez moi, de dégouliner dans tous les sens du terme, de me casser en mille morceaux. J’avais peur de tout. Mes palliatifs ne me soutenaient plus. Quand je commençais à boire une bière, je ne m’arrêtais plus. Tant qu’il y avait à boire, je buvais. U. - Comment traduire cette angoisse en dessins ? Quentin Zuttion - C’était la grande question ! Je ressentais mes symptômes tellement corporellement que c’était très facile pour moi de les illustrer et même de les formuler. J’avais vraiment par exemple l’impression de dégouliner, ce n’était pas une métaphore. J’ai donc pu créer ces silhouettes bleues qui finissent par m’envahir. Ces silhouettes ont un état liquide et un état solide, parfois dans la coulure, parfois dans la cassure. Je transpirais et j’avais aussi l’impression que par exemple mes jambes allaient se casser m’empêchant de rentrer chez moi. C’était donc du pain béni visuel. U. - Ce sont les symptômes d’une homophobie intériorisée ? Quentin Zuttion - Bien sûr, mais c’était aussi par dessus un schéma familial fracassé. La vraie source de l’angoisse est dans le rapport fusionnel à ma mère et dans la dévoration mutuelle. Mon père est parti quand j’étais très jeune, il n’a jamais pris de place entre ma mère et moi. U. - Il est d’ailleurs hors du champ dans la BD ? Quentin Zuttion - Il est hors du champ dans toutes mes BD. Il brille par son absence. Mais il a lu ma BD et c’est le seul qui m’a appelé pour me remercier. J’ai trouvé cela … intéressant. Par contre, ma mère a peur. Moi aussi, j’ai peur de sa réaction. U. - Votre Bd dépasse l’homosexualité pour toucher le mal être de manière plus générale. On parle beaucoup de santé mentale en ce moment. En cela elle touche tout le monde. Quentin Zuttion - C’était très important pour moi qu’il n’y ait pas de posture militante. Le propre d’une thérapie c’est le singulier dans chaque histoire. Ce qui est intéressant dans les retours des lecteurs, c’est que chacun peut s’identifier à des morceaux de mon histoire : l’angoisse en tant que telle, la sexualité ou l’héritage familial, la filiation. Qu’est-ce qu’être un adulte face à son parent ? Pour moi comment être autre chose qu’être le fils de sa mère ? U. - Vous écrivez : « le problème quand une mère fait tout, c’est qu’on se sent capable de rien ». Quentin Zuttion - C’est cela. Mon petit frère a exactement les mêmes symptômes que moi et il n’est pas homosexuel. U. - Une scène marquante de la BD, c’est lorsque vous avez environ six sept ans, devant une poubelle sur laquelle sont peintes les lettres « PD » et il est écrit « tu as senti ce jour là que ces deux lettres allaient t’accompagner tout le reste de ta vie ». Pourtant à cet âge on ne connait pas encore sa sexualité. Quentin Zuttion - On ne connaît pas sa sexualité, mais on connait déjà le désir. Pas le désir sexuel certes, mais je me souviens à six ou sept ans regarder les nuques de certains camarades de ma classe en y trouvant quelque chose d’érotique, sans avoir ce mot en tête. C’est que j’ai traité dans Toutes les princesses meurent après minuit. Je me suis construit avec ma mère et mes grandes soeurs dans un bloc féminin contre l’homme qu’était l’image de mon père. Ce que je désirais intérieurement était ce que je devais rejeter. U. - « Tu as toujours souffert de te sentir différentes autres garçons. Mais c’était mieux que d’être comme eux », écrivez vous. Quentin Zuttion - C’est cela. Je n’ai jamais eu du mal à assumer mon côté « petit PD efféminé » au contraire, car au moins je ne ressemblais pas aux autres garçons. U. - Deux thèmes reviennent souvent dans vos bandes dessinées : c’est le corps et le désir, sujets que l’on retrouvait déjà comme centraux dans La Dame Blanche. Quentin Zuttion - Je considère un corps angoissé comme un corps désirant. L’angoisse te prévient que tu n’es pas aligné sur ton désir. Ma sexualité a toujours été dans la honte. Cela a été long de me dire que ce n’était pas grave. C’est lorsque j’ai accepté le lâcher prise dans mes désirs de soumission et d’humiliation que j’ai enfin pu explorer enfin d’autres formes de sexualité. U. - La Bd fait ressortir l’importance de l’intérêt et des sites de rencontres dans la sexualité d’aujourd’hui. Quentin Zuttion - On peut reprocher beaucoup de choses à Grindr, mais on sait au moins où on est, où on va. Des petites fenêtres sur Grindr, pour moi qui ne sortais pas, c’était autant de petites fenêtres ouvertes sur d’autres solitudes. Pour moi, les applications sont plus un moyen d’échapper à ma solitude qu’à une manifestation de mes symptômes. U. - Vous sortez d’une séance de dédicaces. Quelles sont les réactions des lectrices et lecteurs? Quentin Zuttion - Globalement les gens sont émus. J’ai beaucoup de mères qui me disent qu’elles comprennent mieux leur fille, leur fils et donc leurs erreurs. Cela déclenche pas mal de discussions en famille. U. - Ils vous parlent de l’homophobie vécue ? Quentin Zuttion - Le livre parle des trois couches de l’homophobie. Celle du système dans lequel on vit. Ensuite, celle plus insidieuse de la famille, car ordinaire et banalisée. Et enfin la sienne propre. C’est celle dont on me parle le plus. Hannah Gadsby, humoriste australienne, déclare dans un de ses sketchs, qu’avant même de découvrir qu’elle était homosexuelle, elle était déjà elle-même homophobe. U. - Avec de tels sujets tabous, le travail a t-il été facile avec votre éditeur? Quentin Zuttion - Cela a été compliqué sur les planches de sexe. Je pense qu’il y avait la volonté légitime de ne pas retrouver la BD dans le rayon porno, sous blister. Le texte finalement adoucit les images. En même temps le sexe fait partie intégrante de mon propos. Je voulais que ce soit sensuel, montrer combien c’était important que l‘angoisse révèle la force du désir. U. - Une dernière question intime. Comment allez-vous ? Quentin Zuttion - Ça va mieux. Il y a toujours des moments compliqués, mais ça va mieux. Un exemple concret : j’étais à Quai des Bulles l‘année dernière et j’avais passé des crises d’angoisse monumentales. J’avais chialé pendant trois heures sur la plage. Et là pour le moment cela se passe très bien. Il y a donc du mieux. U. - Merci Quentin Zuttion et portez-vous bien. Propos recueillis à Saint Malo lors du festival Quai des Bulles. Sage de Quentin Zuttion. Éditions Le Lombard.184 pages. 22,95€. Parution : 12 septembre 2025. Lire un extrait Article connexe : https://unidivers.fr/la-dame-blanche-quentin-zuttion/ https://unidivers.fr/rencontre-frederic-pillot-illustrateur-dernier-mohicans/

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Le sculpteur Michel Bassompierre à l’honneur dans le documentaire «Bassompierre, l’esprit animal»

Le documentaire «Bassompierre, l’esprit animal», à retrouver dès le 9 novembre sur le site France.tv, dévoile la personnalité de l'artiste contemporain Michel Bassompierre, de l’intimité de son atelier près de Nantes à l’exposition organisée à New York en mai dernier. Une ode à la préservation du vivant. Le documentaire «Bassompierre, l’esprit animal», à découvrir à partir du 9 novembre sur le site France.tv, met à l’honneur le travail du sculpteur Michel Bassompierre, artiste plasticien passionné par le monde animal et la nature depuis l’enfance dont les créations sont devenues célèbres bien au-delà des frontières de l’Hexagone. «Avant d’être sculpteur, c’était l’animal, la nature qui m’attirait. À ce moment-là, je n’étais plus un être humain, je devenais un animal comme ceux de la forêt», confie l’artiste à la réalisatrice Fabienne Rio qui l’a suivi pendant une année entière. Le film permet ainsi de découvrir l’homme dans l’intimité de son atelier, au ...

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