Netflix envisage une acquisition majeure tout en faisant face à des critiques sur son modèle de diffusion



Ancien vidéoclub créé en 1997, Netflix est devenu un acteur incontournable d'Hollywood, nourrissant des ambitions de croissance majeures.
La plateforme de streaming envisage actuellement l'acquisition de Warner Bros, ce qui lui permettrait de détenir les studios Warner, la chaîne HBO et d'autres actifs de Warner Bros Discovery.
Cependant, son concurrent Paramount a fait une contre-proposition, et cette potentielle concentration suscite l'inquiétude dans le monde du cinéma.
Le réalisateur James Cameron a même qualifié cette opération de « désastre ».
Pour maintenir l'engagement de ses millions d'abonnés, Netflix continue de proposer un programme riche en nouveautés.
En janvier 2026, la plateforme diffusera notamment le grand final de sa série à succès « Stranger Things », dont une nouvelle bande-annonce a récemment été dévoilée, ainsi que d'autres séries, dont l'adaptation d'un best-seller. Parallèlement, la société doit faire face à des déconvenues, comme une escroquerie où un réalisateur a détourné 11 millions de dollars pour un projet de série de science-fiction qui n'a jamais abouti. Le modèle économique de Netflix, basé sur le « binge-watching », fait l'objet de critiques.
Selon l'architecte du numérique Joseph Ghae, les plateformes ont délibérément modifié les habitudes de visionnage.
La durée des saisons a été réduite, passant de 24 épisodes en moyenne en 2004 à 10 en 2024, et le temps entre les épisodes lancés automatiquement a été diminué de 10 à 5 secondes.
Cette stratégie vise à empêcher le spectateur de s'ennuyer, l'ennui étant considéré comme un « risque financier » qui pourrait le pousser vers d'autres applications comme TikTok.
En conséquence, les spectateurs ont de plus en plus de mal à se souvenir des détails des contenus qu'ils consomment rapidement.













