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Nicolas Sarkozy en prison : entre ferveur populaire et la dure réalité de l'affaire libyenne

Incarcéré dans le cadre de l'affaire du financement libyen, l'ancien président Nicolas Sarkozy suscite une vague de soutien populaire sans précédent, tandis que son co-accusé, Alexandre Djouhri, voit sa demande de libération rejetée.
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Depuis son incarcération à la prison de la Santé le 21 octobre dans le cadre du dossier libyen, Nicolas Sarkozy est au centre d'un phénomène de dévotion qui met à l'épreuve l'administration pénitentiaire.

L'ancien chef de l'État reçoit quotidiennement des milliers de lettres de soutien, des cadeaux et des mandats d'argent, créant une situation logistique inédite. Le volume de courrier est tel que des sacs postaux entiers sont livrés à son nom, dépassant parfois celui de tous les autres détenus réunis, selon une source pénitentiaire qui affirme n'avoir « jamais vu ça » en trente ans de service. Ces missives proviennent de toute la France et de l'étranger, comme en témoigne une lettre envoyée de Bulgarie.

Ce soutien massif, dont une partie a pu être consultée par Europe 1 et le JDNews, est ensuite transmis à son secrétariat.

Outre les lettres, de nombreux sympathisants envoient des mandats d'argent, généralement de sommes modestes entre 10 et 20 euros, pour lui permettre de « cantiner », c'est-à-dire d'acheter des produits en détention. Cet afflux de dons pose des problèmes logistiques et éthiques au personnel de la prison, contraint de respecter un code pénitentiaire strict. Face à cette situation, l'administration a décidé de bloquer certains versements le temps d'évaluer la marche à suivre. Parallèlement à cette mobilisation citoyenne, le volet judiciaire de l'affaire se poursuit.

L'intermédiaire franco-algérien Alexandre Djouhri, également incarcéré dans ce dossier, a vu sa demande de mise en liberté rejetée par la cour d'appel de Paris. La justice a estimé que le risque de fuite était trop élevé, soulignant que l'homme d'affaires de 66 ans était impliqué dans des faits « à la frontière entre le monde des affaires et le fonctionnement des États ».

Condamné en première instance à six ans d'emprisonnement et trois millions d'euros d'amende, il reste en détention.

La demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy doit, quant à elle, être examinée prochainement.

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