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Excuses de l'Église de Norvège et analyse de l'hétérofatalisme

L'Église de Norvège a officiellement présenté ses excuses à la communauté LGBT+ pour les souffrances passées, tandis qu'un nouveau concept, l'hétérofatalisme, met en lumière le désenchantement de certaines femmes hétérosexuelles.
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L'Église protestante de Norvège a présenté ses excuses officielles à la communauté LGBT+ pour la manière dont elle a traité les homosexuels par le passé. Jeudi 16 octobre, dans un bar de la communauté gay à Oslo, le primat de l'Église a déclaré que l'institution avait infligé « la honte, de graves torts et de la douleur » aux personnes homosexuelles. Cette démarche marque une rupture avec les positions historiques de l'Église luthérienne qui, dans les années 1950, qualifiait les homosexuels de « danger social d’envergure mondiale ». L'Église de Norvège, qui rassemble plus de 60 % de la population avec 3,4 millions de membres, a progressivement adopté une approche plus libérale au fil du temps.

Parallèlement, un autre article aborde le phénomène de « l'hétérofatalisme », un terme forgé en 2019 par le chercheur américain Asa Seresin.

Ce concept décrit le sentiment de nombreuses femmes hétérosexuelles d'être piégées dans une orientation sexuelle qui les fait souffrir ou ne les satisfait plus.

Cette désillusion face au modèle du couple hétérosexuel naît d'une prise de conscience des rapports de domination, des violences sexistes et des inégalités persistantes.

Il ne s'agit pas d'un rejet des hommes, mais d'un regret d'être attirée par eux, vécu comme une impasse. L'hétérofatalisme est présenté non pas comme un mouvement politique radical, mais comme une souffrance individuelle devenue un phénomène collectif via les réseaux sociaux.

Selon la chercheuse Sophie Lewis, les femmes concernées expriment une forme de résignation plutôt qu'une revendication.

Ce désenchantement amoureux, qui reflète une faille générationnelle, interroge la perception contemporaine du couple sans pour autant proposer d'alternative concrète.

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