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Réarmement français : le gouvernement pousse pour un budget militaire record face aux tensions mondiales

Face à un contexte géopolitique incertain, la ministre des Armées Catherine Vautrin a réaffirmé la nécessité d'une hausse substantielle du budget de la Défense pour 2026, mettant en lumière le rôle crucial de l'industrie française dans cet effort de réarmement national.
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La nouvelle ministre des Armées, Catherine Vautrin, a souligné l'urgence d'augmenter les dépenses militaires lors de sa première visite à un industriel de la défense, le missilier MBDA à Bourges. Dans le cadre de l'actualisation de la loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030, le gouvernement prévoit de porter le budget des Armées à 57,1 milliards d'euros pour 2026. Cela représente une augmentation de 6,7 milliards d'euros par rapport à 2025, un effort jugé indispensable pour adapter les capacités de la France. La ministre a toutefois prévenu que cette hausse dépendait du vote du budget, sans lequel les financements reviendraient à leur niveau de 2024, compromettant les commandes. Cet effort de réarmement est une réponse directe à la dégradation du contexte international, notamment la guerre en Ukraine depuis 2022, qui a mis fin à ce que la ministre appelle les « dividendes de la paix ».

« Pour être respecté, il faut être craint ; pour être craint, il faut être équipé et entraîné », a-t-elle déclaré, fixant comme priorités pour 2026 les drones, les stocks de munitions et l'intelligence artificielle.

Cette politique vise à garantir la souveraineté du pays, un enjeu avec lequel « on ne peut pas plaisanter » selon Mme Vautrin.

L'industrie de la défense est en première ligne pour répondre à cette ambition. MBDA, avec un carnet de commandes de 37 milliards d'euros, a doublé sa production de missiles et procède à des embauches massives, avec 350 recrutements annuels en région Centre-Val de Loire. Cette dynamique, qualifiée d'« économie de guerre », profite également à d'autres acteurs comme KNDS et à un large réseau de sous-traitants. Cet effort industriel a un effet de « ruissellement » sur l'économie des territoires, comme dans le Cher ou en Côte-d'Or, où des milliers d'emplois sont concernés par la montée en cadence de la production d'équipements militaires.

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