Évacuations en série : le sort incertain des migrants à Paris et des familles gitanes à Montpellier



Des opérations de démantèlement de campements et de squats ont été menées à Paris et Montpellier, concernant des centaines de personnes en situation de précarité. À Paris, le mercredi 5 novembre, environ 300 migrants qui s'étaient installés dans des campements entre les stations de métro Jaurès, Stalingrad et Porte de la Chapelle ont été évacués. L'opération, qui s'est déroulée dans le calme sous la supervision d'un important dispositif policier, visait à transférer les personnes volontaires vers des hébergements temporaires à Bourges, Besançon et Toulouse.
Trois bus supplémentaires ont été affrétés pour des personnes ayant un contrat de travail en Île-de-France. Des associations telles que Médecins du Monde, Utopia 56 et France Terre d’Asile, présentes sur les lieux, ont déploré les « conditions indignes » de vie des migrants. Selon Médecins du Monde, 150 personnes seraient restées sans solution d'hébergement à l'issue de l'opération. À Montpellier, une situation distincte a conduit à l'évacuation d'environ 150 personnes de la communauté gitane sédentarisée. Le lundi 3 novembre, plusieurs familles avaient quitté leur quartier de la Paillade, invoquant une « situation d’insécurité invivable » et des menaces. Elles avaient alors investi deux bâtiments neufs et encore inoccupés de la résidence Clos Lauzier.
Le lendemain soir, la police nationale a mené une opération d'envergure pour vider les lieux.
L'évacuation s'est déroulée sans affrontement ni dégradation.
En réponse, la Ville de Montpellier s'est engagée à chercher des solutions de relogement pour les familles se trouvant dans une situation de danger, tout en rappelant la nécessité de respecter la loi.
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