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Enquête sur le "casse du siècle" au Louvre : le profil des deux suspects interpellés se précise

Une semaine après le spectaculaire cambriolage du musée du Louvre, l'enquête progresse rapidement avec l'interpellation de deux suspects clés, ravivant l'espoir de retrouver les précieux bijoux dérobés.
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Samedi 25 octobre, une semaine après le vol de huit bijoux royaux au musée du Louvre, l'enquête menée par la Brigade de répression du banditisme (BRB) a connu une avancée majeure avec l'interpellation de deux suspects. Les deux hommes, âgés d'une trentaine d'années et originaires de Seine-Saint-Denis, sont soupçonnés d'avoir participé à ce que certains nomment le "casse du siècle" survenu le 19 octobre. L'un d'eux, de nationalité franco-algérienne, a été appréhendé à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle alors qu'il tentait de s'envoler pour l'Algérie, tandis que le second a été arrêté en Seine-Saint-Denis. Les deux individus, placés en garde à vue pour une durée pouvant aller jusqu'à 96 heures, sont déjà connus des services de police et de justice pour des faits de braquages de bijouteries.

Ils sont décrits comme des "exécutants chevronnés".

Les enquêteurs les soupçonnent de faire partie du commando de quatre personnes qui a dérobé les trésors de la galerie d'Apollon et d'avoir agi pour le compte d'un réseau criminel plus vaste. Ils sont entendus dans le cadre d'une enquête pour "vol en bande organisée" et "association de malfaiteurs en vue de la commission d’un crime", et encourent jusqu'à vingt ans de réclusion criminelle.

L'identification des suspects a été rendue possible notamment grâce à l'exploitation des traces ADN.

Une source proche de l'enquête a mentionné un "ADN déterminant" retrouvé sur les lieux du crime, et les enquêteurs travaillent sur plus de 150 traces pour identifier les complices. Malgré ces arrestations et le silence gardé par les suspects, l'enquête se poursuit activement pour retrouver les deux autres membres du commando.

Cependant, les huit bijoux royaux, dont la valeur est estimée à 88 millions d'euros, demeurent introuvables.

Cette absence fait monter l'inquiétude quant au devenir de ces pièces historiques, tandis que les recherches continuent pour localiser le butin et les autres responsables.

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