menulogo
Actualités 24
notifications
Notifications
notifications
Aucune notification non lue.
user
Close

Sécurité du Louvre : Face à des décennies de négligence, Rachida Dati impose un électrochoc

Suite au spectaculaire cambriolage du musée du Louvre, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a dévoilé les conclusions accablantes d'une enquête administrative, annonçant des mesures d'urgence pour remédier à des décennies de failles de sécurité.
News ImageNews ImageNews Image

Près de deux semaines après le vol en plein jour de huit joyaux de la Couronne, d'une valeur estimée à 88 millions d'euros, les premières conclusions de l'enquête administrative lancée par Rachida Dati pointent un « échec sécuritaire » majeur. Le rapport provisoire de l'Inspection générale des affaires culturelles (Igac) révèle une « sous-estimation chronique et structurelle du risque intrusion et vol » qui dure depuis plus de vingt ans. L'enquête met également en lumière un « sous-équipement des dispositifs de sécurité », une gouvernance « pas adaptée » et des protocoles de réaction « totalement obsolètes ».

Bien que la ministre ait réaffirmé que les systèmes d'alarme internes avaient fonctionné le jour du casse, le diagnostic global révèle de profondes défaillances. En réponse à cette « faille sécuritaire majeure », notamment à l'extérieur du musée, la ministre a promis l'installation de « mesures d'urgence » avant la fin de l'année 2025.

Celles-ci incluent des « dispositifs anti-voiture-béliers » et « anti-intrusion » sur la voie publique pour empêcher des véhicules, comme le camion-élévateur utilisé par les malfaiteurs, de s'approcher du bâtiment. Un « audit global sur les risques d'intrusion et de vol » sera également réalisé d'ici la fin de l'année, et la formation des agents de sécurité deviendra « obligatoire et systématique ». La présidente du Louvre, Laurence des Cars, avait déjà indiqué que certains de ces équipements étaient en cours de pose. Sur le plan de la gouvernance, Rachida Dati a ordonné à Laurence des Cars de réunir un « conseil d'administration d'urgence ». L'objectif est de « revoir la gouvernance » de l'établissement et de créer « une nouvelle direction de la sûreté et de la sécurité au niveau de la présidence » du musée. Ce constat de défaillance a été corroboré par d'autres acteurs, notamment une délégation de sénateurs qui a jugé la sécurité « pas conforme » aux attentes, ainsi que des syndicats qui ont dénoncé des « effectifs très insuffisants ».

Parallèlement, l'enquête judiciaire progresse.

Au total, sept personnes ont été interpellées depuis les faits. Deux d'entre elles ont été mises en examen et écrouées, soupçonnées d'avoir appartenu au commando de quatre personnes ayant opéré sur place.

Les huit joyaux de la Couronne de France restent cependant introuvables.

Articles

37
Voir plus▼

Politique

Voir plus
categoryVoir toute la rubrique