Suspensions à Paris : Le rectorat face aux soupçons de violences sexuelles en maternelle



Le rectorat de Paris a confirmé, vendredi 7 novembre, avoir procédé à la suspension de trois professeurs des écoles maternelles depuis la rentrée, suite à des plaintes de parents concernant des faits présumés de violences sexuelles sur des enfants. Ces affaires distinctes concernent trois établissements situés dans les Xe, XIXe et XXe arrondissements de la capitale.
Dans le détail, les mesures ont été prises rapidement après chaque signalement. À l'école Aqueduc (Xe), un enseignant a été suspendu le 14 octobre, le jour même du signalement par des parents. Dans le XXe arrondissement, une enseignante de l'école Grands-Champs a été suspendue le 30 septembre après qu'un parent a alerté la directrice. Selon des informations du journal Le Parisien, le compagnon de cette dernière est soupçonné d'être entré dans l'école et d'avoir agressé sexuellement un enfant, ce qui a déclenché une enquête administrative interne. Enfin, à l'école Fessart (XIXe), un signalement reçu le 24 octobre a conduit à la suspension d'un enseignant dès la fin des vacances scolaires. Pour chaque situation, le rectorat a systématiquement saisi la procureure de la République, organisé des réunions avec les parents et mis en place des cellules d'écoute ou de soutien psychologique. Face à ces événements, la rectrice de Paris, Julie Benetti, a exprimé sa « détermination totale pour prévenir et pour agir contre les violences faites aux enfants ». Elle a annoncé le déploiement prioritaire de la formation à l'Éducation affective et relationnelle (Evar) dans les écoles concernées, ainsi qu'une nouvelle formation spécifique à la sécurité pour tous les directeurs d'écoles parisiens cette année. Le ministre de l'Éducation nationale, Edouard Geffray, a également insisté sur la nécessité « catégorique » de « protéger les enfants » et a appelé à une « vigilance accrue ».
Articles
17Actualité
Voir plus
Ce jeudi au Bourget, trois hommes cagoulés et porteurs de brassards siglés Police, dont l'un muni d'une arme de poing, ont tenté par la force de mettre un homme dans le coffre de leur voiture. Ils ont été mis en fuite par des policiers et deux d'entre eux ont été interpellés.

La justice a condamné ce vendredi un Américain à 30 ans de prison pour le meurtre de son ex-épouse et l'amant de celle-ci en juillet 2020.

La justice a condamné ce vendredi un Américain à 30 ans de prison pour le meurtre de son ex-épouse et l'amant de celle-ci en juillet 2020.

Le parquet antiterroriste, qui a retenu l’altération du discernement d’Abdallah Osman Ahmed au moment des faits, avait requis 30 ans de réclusion criminelle à son encontre. Le 4 avril 2020, à Romans-sur-Isère (Drôme), deux personnes ont été tuées au couteau et cinq autres blessées.





