L'équation néerlandaise : la victoire attendue de l'extrême droite face au mur des coalitions



Les Néerlandais sont appelés aux urnes ce mercredi 29 octobre 2025 pour des élections législatives anticipées, deux ans après la victoire du Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders en novembre 2023. Ce scrutin a été provoqué par la chute du gouvernement de l'indépendant Dick Schoof au début du mois de juin, après que M. Wilders a retiré son parti de la coalition au pouvoir en raison de désaccords sur la politique migratoire.
Geert Wilders, figure populiste, anti-islam et anti-UE, part favori dans les sondages.
Son parti, le PVV, est crédité d'environ 20 % des intentions de vote, ce qui pourrait lui valoir une trentaine de sièges sur les 150 que compte la Seconde Chambre. Cependant, son avance s'est récemment réduite, et il est talonné par l'alliance de la gauche (GroenLinks/PvdA) menée par Frans Timmermans et l'Appel chrétien-démocrate (CDA).
Certains électeurs du PVV, craignant un vote inutile, se tourneraient vers d'autres formations de droite comme JA21.
La campagne électorale a été largement dominée par le thème de l'immigration, imposé par l'extrême droite au détriment d'autres préoccupations des Néerlandais comme le logement, la santé ou le coût de la vie. Le programme de M. Wilders prône un durcissement drastique, avec le déploiement de l'armée aux frontières et la fermeture des centres d'accueil pour réfugiés. Cette rhétorique a influencé l'ensemble du spectre politique et a contribué à un climat de tension, marqué par des émeutes anti-migrants.
Malgré sa position de favori, Geert Wilders apparaît très isolé.
La plupart des autres partis, y compris ses anciens alliés libéraux-conservateurs du VVD, excluent de former une nouvelle coalition avec lui, lui reprochant d'avoir fait chuter le gouvernement précédent.
Face à cet isolement, les négociations post-électorales s'annoncent longues et complexes dans un paysage politique très fragmenté.
Conscient de cette situation, M. Wilders a tenté d'adoucir son image en fin de campagne, promettant d'être un partenaire "loyal" pour tenter de conjurer la perspective d'une victoire sans pouvoir.
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