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« Sales connes » : L'excuse nuancée de Brigitte Macron qui ne regrette rien

Suite à la polémique suscitée par ses propos qualifiant des militantes féministes de « sales connes », Brigitte Macron a présenté des excuses aux « femmes victimes » tout en affirmant ne pas regretter ses paroles, tenues dans un cadre qu'elle jugeait privé.
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Dans une interview accordée au média Brut, la Première dame Brigitte Macron a réagi pour la première fois à la controverse née de ses propos tenus début décembre.

En marge d'un spectacle de l'humoriste Ary Abittan, elle avait qualifié des militantes féministes de « sales connes ». Ces mots, captés dans une vidéo publiée par le site de l'hebdomadaire Public, ont déclenché de vives réactions. L'incident originel s'est produit le 6 décembre, lorsque quatre militantes du collectif #NousToutes ont interrompu le spectacle d'Ary Abittan aux Folies Bergère à Paris, le qualifiant de « violeur ».

L'humoriste avait été accusé de viol fin 2021, mais a bénéficié d'un non-lieu confirmé en appel en janvier, une décision qui est contestée par des collectifs féministes.

C'est en coulisses, après cette interruption, que Brigitte Macron a tenu ses propos polémiques.

Elle a expliqué avoir voulu rassurer l'artiste face à « sa peur », de manière « certainement maladroite », ignorant qu'elle était filmée.

Face à la polémique, Brigitte Macron s'est dite « désolée si j'ai blessé les femmes victimes », précisant que ses excuses s'adressaient « à elles et à elles seules ».

Cependant, elle a également déclaré : « Je ne peux pas regretter ».

Elle a justifié ses paroles en invoquant son droit à s'exprimer librement dans un cadre privé, expliquant qu'en tant que personne, et non seulement comme épouse du président, elle peut « se lâcher de manière absolument pas adéquate ». Elle a souligné que ses propos étaient destinés à seulement « quatre personnes ».

Tout en présentant ces excuses ciblées, Mme Macron a réaffirmé son engagement en faveur des victimes de violences et de harcèlement, qualifiant ce sujet de « priorité ». La controverse a néanmoins engendré une vague de soutien envers les militantes, de nombreuses personnalités ayant repris l'expression sur les réseaux sociaux en affirmant : « Moi aussi je suis une sale conne ».

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Source LogoRFI
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