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Visite de Gérald Darmanin à Nicolas Sarkozy en prison

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a annoncé son intention de rendre visite à l'ancien président Nicolas Sarkozy lors de son incarcération, invoquant des préoccupations sécuritaires et sa prérogative ministérielle.
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Lundi 20 octobre 2025, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a déclaré sur France Inter qu'il se rendrait à la prison de la Santé pour « voir » l'ancien président Nicolas Sarkozy, dont l'incarcération doit débuter le mardi suivant. Le but affiché de cette visite est de s'enquérir de ses « conditions de sécurité ». M. Darmanin, un proche de l'ancien chef de l'État, a insisté sur l'importance de « faire attention à la sécurité d'un ancien président » dans cet établissement pénitentiaire.

Pour justifier sa démarche, le garde des Sceaux a affirmé que « le ministre de la Justice peut aller voir n'importe quelle prison et n'importe quel détenu quand il le souhaite ».

Il a également rappelé que Nicolas Sarkozy, ayant fait appel de sa condamnation, est « présumé innocent ». M. Darmanin a qualifié l'organisation des conditions de détention d'un ancien chef de l'État de « quelque chose d'exceptionnel », assurant qu'il effectuait son travail de manière « professionnelle ». Proche de l'ancien président dont il a été le collaborateur, Gérald Darmanin a aussi exprimé sa « tristesse » personnelle face à la « détresse d'un homme ».

Il a fait part de son empathie envers la famille Sarkozy, se remémorant les visites à son propre père détenu. Le ministre a refusé de commenter l'appel à un rassemblement de soutien lancé par les fils de Nicolas Sarkozy. Nicolas Sarkozy a été condamné le 25 septembre à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs dans le dossier du financement libyen présumé de sa campagne présidentielle de 2007. Interrogé sur la comparaison faite par M. Sarkozy entre sa situation et l'affaire Dreyfus, M. Darmanin a pris ses distances, déclarant lui laisser « l'entièreté de la responsabilité de ses propos » et jugeant que dans des moments aussi « dramatiques », certains propos peuvent être « excessifs ».

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