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« All’s Fair » : le paradoxe d'un succès public face à un échec critique unanime

Malgré un casting prestigieux et un créateur de renom, la nouvelle série de Ryan Murphy, « All’s Fair », est unanimement éreintée par la critique tout en connaissant un succès commercial retentissant sur Disney+.
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Présentée comme l'un des lancements les plus attendus de l'automne, la série « All's Fair », créée par Ryan Murphy, a fait ses débuts le 4 novembre sur Disney+. Portée par un ensemble d'actrices prestigieuses incluant Kim Kardashian, Naomi Watts, Glenn Close et Sarah Paulson, la série suit un groupe d'avocates spécialisées dans les divorces de luxe à Los Angeles.

Ces dernières fondent leur propre cabinet pour défendre des femmes riches face à des époux infidèles, naviguant entre rivalités, secrets et stratégies dans un univers où pouvoir et argent s'affrontent.

Malgré des débuts prometteurs, notamment une bande-annonce devenue la plus vue de l'histoire de la plateforme Hulu aux États-Unis avec 43 millions de vues, la série a été la cible de critiques incendiaires de la part de la presse internationale. Le site Rotten Tomatoes lui attribue un score de 0 %.

Les critiques sont virulentes : « The Times » la qualifie de « pire drame télévisé jamais produit », tandis que « The Guardian » parle d'un projet « existentiellement affreux ».

La presse française n'est pas plus tendre, « Télérama » s'interrogeant s'il s'agit d'un « long spot publicitaire » et « Le Huffington Post » dénonçant la « pauvreté des dialogues et de l'intrigue ». La prestation de Kim Kardashian est également critiquée, qualifiée de « raide et sans émotion » par le « Hollywood Reporter ».

En dépit de cet accueil critique désastreux, « All's Fair » caracole en tête des classements.

Selon Flixpatrol, la série est numéro 1 dans 27 pays, dont la France et le Royaume-Uni.

Ce succès public pourrait s'expliquer par un effet de « plaisir coupable » ou par l'attrait pour son côté « bling-bling assumé », comme le défendent certains internautes. Qualifiée de « telenovela sous Dior » par un journaliste, la série, qui promettait une réflexion sur le pouvoir féminin, semble pour l'instant livrer une production jugée clinquante mais creuse, séduisant davantage par son image que par son fond.

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