La technologie chinoise sous pression : entre interdictions américaines et projets européens en suspens



Les entreprises technologiques chinoises sont confrontées à des obstacles majeurs sur les marchés occidentaux, comme l'illustrent les difficultés rencontrées par le fabricant de réseaux TP-Link aux États-Unis et par le géant des télécoms Huawei en France.
Outre-Atlantique, TP-Link, surtout connu pour ses routeurs Wi-Fi, est menacé d'être banni du marché américain.
Le Département du Commerce aurait entamé des démarches en ce sens, accusant l'entreprise de représenter un risque pour la « sécurité nationale ».
Cette mesure s'inscrit dans la continuité d'actions similaires menées par Washington contre d'autres sociétés chinoises comme Huawei et DJI.
Parallèlement, en France, un climat d'incertitude entoure le projet d'usine de Huawei en Alsace. Le site de Bernolsheim, destiné à être la première unité de production du groupe en Europe, est à l'arrêt. Bien que les bâtiments soient construits, l'installation des équipements de production pour fabriquer du matériel 4G et 5G pour l'Union Européenne et le Royaume-Uni est suspendue.
La remise en cause de ce projet est telle que l'avenir du site est désormais en question, une potentielle vente étant même envisagée.
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La Commission européenne avait annoncé début septembre des "mesures de sauvegarde" pour protéger les secteurs agricoles dans le cadre de cet accord, en espérant arracher un feu vert de la France.

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BFM BUSINESS PARTENAIRE - Ce jeudi 6 novembre, Jean-Charles Letellier, président de Vinifield, s'est penché sur la mission de son entreprise et le marché des vins, spiritueux et champagnes français en Chine, dans l'émission Chine Éco présentée par Gilane Barret. Chine Éco est à voir ou écouter du lundi au jeudi sur BFM Business. Cette émission a été réalisée en partenariat avec China Radio International.






