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Orelsan face à ses démons : « Yoroï », un film fantastique personnel qui divise la critique

Le rappeur Orelsan se met en scène dans son nouveau long-métrage, « Yoroï », une fiction fantastique très personnelle qui explore le burn-out d'un artiste à travers le prisme du folklore japonais. Le film, sorti ce mercredi 29 octobre, reçoit un accueil partagé.
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« Yoroï », co-écrit par Orelsan et réalisé par son complice David Tomaszewski, met en vedette le rappeur dans une version fictionnelle de lui-même. Le récit suit Aurélien, une star de la chanson épuisée par une tournée et sa notoriété, qui décide de fuir ses responsabilités pour s'installer dans une maison reculée au Japon avec sa compagne enceinte, interprétée par Clara Choï. Ce projet est décrit comme une œuvre intime et cathartique pour l'artiste, mêlant comédie d'action, introspection et fantastique.

L'intrigue bascule dans le surnaturel lorsqu'Aurélien découvre une armure de samouraï (« yoroï ») au fond d'un puits.

Une fois touchée, celle-ci s'attache à lui de manière permanente et attire chaque nuit des « yokais », des créatures du folklore nippon. Le film utilise cette métaphore pour matérialiser les angoisses personnelles du protagoniste : la pression de la célébrité, l'omniprésence des réseaux sociaux et les sollicitations familiales.

Il doit alors affronter ses démons tout en se préparant à la paternité.

La réception du film est mitigée. Les critiques s'accordent sur la sincérité de la démarche et l'attachement que peut susciter le projet.

L'humour décalé, l'autodérision et le personnage du double maléfique « OrelSama » sont souvent cités comme des points forts.

La performance de Clara Choï est également saluée pour son énergie, incarnant un personnage féminin fort.

Le respect de la culture japonaise et les nombreuses références cinématographiques sont aussi appréciés. Cependant, plusieurs critiques pointent un manque d'équilibre entre les genres et un scénario qui tombe parfois dans des « facilités narratives » et un « excès de pathos ».

Le traitement de la santé mentale est jugé parfois simpliste. Qualifié d'« ego-trip » par certains, le film fatiguerait lorsqu'il se transforme en « séance d'auto-psychanalyse », et le duel final est décrit comme « pachydermique ».

La performance d'Orelsan est jugée fidèle à lui-même, flegmatique et maladroite, ce qui est perçu comme une force ou une faiblesse selon les avis.

La bande originale, enregistrée avec le London Symphonic Orchestra, a été entièrement créée pour le film. Elle inclut trois morceaux inédits qui figureront sur le prochain album d'Orelsan, « La Fuite en avant », attendu le 7 novembre.

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