Marine Le Pen défend son dauphin Jordan Bardella face aux critiques sur son inexpérience



Marine Le Pen a pris la défense de Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), qu'elle qualifie de victime d'une « campagne de dénigrement d'une violence absolument inouïe ». S'exprimant sur CNews et Europe 1, la cheffe du groupe RN à l'Assemblée nationale a affirmé que les attaques visant la jeunesse et le manque d'expérience de son dauphin, favori des sondages pour l'élection présidentielle, proviennent de « tous ceux qui ont peur que nous gagnions demain les élections ».
Âgé de 30 ans, Jordan Bardella a récemment fait face à des railleries lors de l'émission « Quelle Époque !
».
Marine Le Pen, elle-même menacée d'inéligibilité en attente de son procès en appel début 2026, a réaffirmé que M. Bardella la remplacerait comme candidat si la sanction était confirmée. Elle a vanté ses « quinze ans de vie politique », son expérience de militant en Seine-Saint-Denis, une expérience qui, selon elle, « vaut mille fois le pantouflage de quelques hauts fonctionnaires ». Elle a ajouté qu'il a acquis une « cuirasse bien plus épaisse et solide » que la plupart de ses concurrents.
Dans son intervention, Marine Le Pen a également abordé ses relations avec d'autres figures de la droite radicale. Elle a exprimé sa méfiance envers l'eurodéputée Reconquête Sarah Knafo, lui reprochant de les avoir « toujours combattus » et d'avoir failli empêcher le RN d'accéder au second tour de la présidentielle de 2022 avec Éric Zemmour. Elle attend de voir Mme Knafo « prouver ce qu'elle est capable de faire toute seule ».
En revanche, le ton était plus conciliant envers sa nièce, Marion Maréchal.
Malgré le ralliement de cette dernière à Éric Zemmour, vécu comme une trahison, Marine Le Pen a salué son travail pour créer des « passerelles » avec d'autres formations d'extrême droite à Bruxelles.
« On peut être touchée sans être dans un reproche éternel.
De toute façon, dans la famille nous avons le pardon facile », a-t-elle conclu.









