Élection sous haute tension au Honduras : duel serré et accusations de fraude sur fond d'ingérence américaine



Les électeurs honduriens se sont rendus aux urnes le dimanche 30 novembre pour élire leur nouveau président, ainsi que leurs députés et maires.
Le scrutin est marqué par une lutte acharnée entre deux candidats de droite, dont l'homme d'affaires Nasry Asfura, qui bénéficie du soutien affirmé du président américain Donald Trump. Dès le lendemain du vote, le lundi 1er décembre, les résultats préliminaires ont révélé une course au coude-à-coude. Le Conseil national électoral (CNE) a même évoqué une « égalité technique » entre les deux principaux concurrents.
Contre toute attente, Nasry Asfura a pris la tête du dépouillement, un revirement notable puisqu'il n'était pas le favori des sondages.
Les résultats montrent une bascule du pays vers la droite conservatrice, devançant le parti au pouvoir.
Cette situation particulièrement tendue a été exacerbée par l'intervention de Donald Trump.
Face à l'incertitude du résultat, ce dernier a accusé les autorités honduriennes de vouloir truquer l'élection en faveur du rival de son candidat.
Ces allégations d'ingérence et de fraude ont été formulées sans qu'aucune preuve ne soit apportée pour les étayer.
Alors que près de 7 millions d'électeurs étaient appelés à voter, le décompte final n'est pas encore terminé. Il faudra attendre plusieurs jours avant que le nom du vainqueur de cette élection présidentielle soit officiellement confirmé et que l'incertitude qui plane sur le pays soit levée.









