Affaire Le Scouarnec : Après la condamnation, le long chemin de l'indemnisation pour les victimes



Après la condamnation pénale de Joël Le Scouarnec à la peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle fin mai pour des viols et agressions sexuelles sur près de 300 victimes, la cour criminelle du Morbihan à Vannes a ouvert ce lundi le volet civil de l'affaire. Cette nouvelle phase judiciaire est consacrée à l'évaluation des préjudices subis par les victimes et leurs proches afin de fixer le montant des dommages et intérêts qui leur seront alloués.
L'ex-chirurgien de 74 ans, dont les crimes se sont étendus de 1989 à 2014 sur des patients majoritairement mineurs, n'assistera pas à ces audiences.
Il sera représenté par deux avocats commis d'office.
La première audience, qui a débuté à 14h, doit examiner une cinquantaine de dossiers.
En raison du nombre très important de victimes directes et indirectes, d'autres audiences sont déjà prévues, notamment le 4 décembre, et se poursuivront "autant qu'il en faudra".
Pour les victimes et leurs avocats, cette étape est symboliquement importante.
Elle représente une reconnaissance judiciaire du statut de victime et du préjudice enduré.
Les sommes perçues, qui devraient atteindre collectivement plusieurs centaines de milliers d'euros, permettront notamment à certains de financer des thérapies et un suivi psychologique rendu nécessaire par le procès.
Pour certaines victimes, cette audience est aussi une manière de "passer à autre chose".
Les premières décisions sur les indemnisations sont attendues à partir de début janvier. Cependant, le processus sera plus long pour les 10 à 15% de dossiers nécessitant une expertise psychologique ou psychiatrique. Face à l'incapacité financière probable de Joël Le Scouarnec à couvrir la totalité des sommes, les victimes pourront se tourner vers le Fonds de garantie des victimes (FGTI) via la Commission d'indemnisation des victimes d'infractions (Civi) pour obtenir réparation.
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