Trêve à Gaza : La diplomatie américaine face aux projets d'annexion israéliens et aux défis d'un accord précaire



Le secrétaire d'État américain Marco Rubio, attendu en Israël, a mis en garde contre les projets d'annexion israéliens en Cisjordanie, les qualifiant de « menace » pour la trêve à Gaza.
Cet avertissement intervient alors que des responsables de l'administration Trump, dont le vice-président JD Vance déjà sur place, se succèdent à Jérusalem pour consolider le fragile cessez-le-feu.
Leurs efforts sont compliqués par un vote récent du Parlement israélien ouvrant la voie à une extension de la souveraineté sur des colonies, une démarche jugée « contre-productive » par Washington. L'accord de cessez-le-feu, entré en vigueur le 10 octobre sur la base d'un plan du président Donald Trump, connaît une application difficile. La première phase prévoyait la libération de tous les otages détenus par le Hamas depuis l'attaque du 7 octobre 2023, des retraits israéliens et l'entrée de l'aide humanitaire. Si le Hamas a libéré les 20 otages vivants, il n'a restitué que 15 des 28 corps attendus, invoquant des difficultés.
En échange, Israël a rendu 195 corps de Palestiniens.
Cependant, les forces israéliennes contrôlent toujours environ la moitié de Gaza et l'aide humanitaire reste jugée insuffisante par l'ONU. Les phases ultérieures, incluant un nouveau retrait israélien, le désarmement du Hamas et la reconstruction de Gaza, s'annoncent « très, très difficiles », selon les mots du vice-président JD Vance. Le Hamas a jusqu'à présent refusé d'envisager son désarmement.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui doit rencontrer M. Rubio vendredi, a de son côté prôné une « vision complètement nouvelle » pour la gouvernance civile et la sécurité à Gaza.
Parallèlement, la pression internationale s'accentue. La Cour internationale de justice (CIJ) a déclaré qu'Israël, en tant que puissance occupante, a l'obligation de « garantir les besoins fondamentaux » de la population de Gaza, y compris l'aide essentielle à sa survie, un avis qu'Israël a rejeté. L'offensive israélienne, en représailles à l'attaque du 7 octobre qui a fait 1 221 morts côté israélien, a causé la mort de 68 234 personnes à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas.
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