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Gaza : la trêve fragilisée par une frappe israélienne sur le Jihad islamique

L'armée israélienne a mené une frappe aérienne contre le Jihad islamique dans la bande de Gaza, mettant à l'épreuve une trêve fragile négociée sous l'égide des États-Unis et en vigueur depuis deux semaines.
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L'armée israélienne a annoncé samedi avoir mené une « frappe de précision » dans la région de Nousseirat, au centre de la bande de Gaza, malgré un cessez-le-feu en place depuis deux semaines.

L'opération visait un membre du Jihad islamique, une organisation alliée du Hamas, qui, selon Israël, préparait une « attaque terroriste imminente » contre ses troupes.

Cette attaque, qui a fait quatre blessés, a été menée alors qu'Israël se réserve le droit de défendre ses forces et a affirmé qu'elle poursuivrait ses opérations pour « éliminer toute menace immédiate ». Cette escalade met en lumière la précarité de la trêve négociée par les États-Unis entre Israël et le Hamas. Washington s'efforce de maintenir la pression sur son allié israélien pour éviter une rupture de l'accord. Un centre de coordination militaro-civil, situé à une trentaine de kilomètres de Gaza et accueillant des officiers européens, a été mis en place par les Américains pour surveiller le cessez-le-feu. Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, en visite dans la région, a réaffirmé son soutien au plan de paix de Donald Trump et aux efforts pour rapatrier les dépouilles d'otages israéliens, un processus retardé par le Hamas qui affirme ne pas pouvoir localiser tous les corps. Sur le plan politique, plusieurs mouvements palestiniens, dont le Fatah et le Hamas, ont approuvé le principe d'une gestion provisoire de la bande de Gaza par un comité indépendant de technocrates. Parallèlement, l'idée d'une force internationale se précise, le chef de la diplomatie américaine se montrant « optimiste » et l'état-major français confirmant que sa mise en place est en « phase de planification ». La situation humanitaire dans l'enclave reste cependant difficile, et des critiques internationales se font entendre, notamment de la part du président brésilien Lula, qui a fustigé l'inaction de l'ONU, estimant qu'elle « a cessé de fonctionner » face à la crise.

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