Retour des dépouilles d'otages : un pas fragile dans la trêve entre Israël et le Hamas



Le Hamas a restitué les corps de trois otages à Israël le dimanche 2 novembre, par l'intermédiaire de la Croix-Rouge. Cette remise, confirmée par le bureau du Premier ministre israélien et l'armée, s'inscrit dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre.
Les dépouilles doivent encore être formellement identifiées par l'Institut national de médecine légale israélien.
Cette trêve fragile, négociée sous l'égide des États-Unis, a pour objectif le retour de tous les otages, vivants ou morts.
Avant cette dernière restitution, 20 otages vivants avaient été libérés et 17 corps rendus, dont ceux de 15 Israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.
Avec ces trois nouvelles dépouilles, le total des corps restitués s'élève à 20 sur les 28 concernés par l'accord.
Israël exige toujours le retour des 11 otages décédés encore portés disparus.
La restitution des corps est une source de tensions persistantes. Le gouvernement israélien accuse le Hamas de ralentir délibérément le processus, une lenteur qui provoque la colère en Israël, notamment du Forum des familles d'otages qui demande au Premier ministre d'agir avec fermeté. De son côté, le Hamas justifie ces retards par la difficulté à localiser les dépouilles sous les décombres de Gaza. L'organisation islamiste affirme avoir demandé aux médiateurs et à la Croix-Rouge de lui fournir le matériel nécessaire pour accélérer les recherches.
Un porte-parole du Hamas a déclaré que la remise de ces trois corps démontrait que son organisation faisait "tout son possible pour rendre les corps aussi rapidement que possible". La branche militaire du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a affirmé que les trois corps étaient ceux de "soldats israéliens capturés" et qu'ils avaient été retrouvés dans un tunnel du sud de la bande de Gaza. Parallèlement à ces événements, des efforts diplomatiques se poursuivent, comme en témoigne une réunion prévue à Istanbul, à l'initiative de la Turquie, pour discuter de la sécurité et de l'administration future de Gaza par les Palestiniens.
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