menulogo
Actualités 24
light modedark mode
notifications
Notifications
notifications
Aucune notification non lue.
user
Close

Tensions ravivées à Beyrouth : Israël cible un haut commandant du Hezbollah au mépris du cessez-le-feu

Une frappe aérienne israélienne, ordonnée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, a visé un haut responsable du Hezbollah dans la banlieue de Beyrouth dimanche, ravivant les tensions au Proche-Orient malgré un cessez-le-feu en vigueur.
left
right
News ImageNews ImageNews Image

Dimanche 23 novembre 2025, Israël a mené une frappe aérienne ciblée sur un immeuble résidentiel dans la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah.

L'attaque, ordonnée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, visait le « chef d'état-major » du mouvement pro-iranien.

Le bilan humain varie selon les sources : le ministère libanais de la Santé a fait état d'au moins un mort et 21 blessés, tandis qu'un autre rapport mentionne cinq morts et 28 blessés. Le sort du commandant ciblé reste incertain ; le Hezbollah a confirmé qu'une de ses « personnalités » était visée, sans préciser son identité ni s'il avait survécu. Le bureau de M. Netanyahu a justifié l'opération en déclarant que la cible « a dirigé le renforcement et l'armement de l'organisation terroriste ». Le Premier ministre israélien avait d'ailleurs prévenu peu avant que son pays ferait « tout ce qui est nécessaire » pour empêcher le renforcement du Hezbollah et du Hamas, et qu'il continuerait à « frapper le terrorisme sur plusieurs fronts ».

Cette frappe est la première à toucher la capitale libanaise depuis juin et la cinquième depuis l'instauration d'un cessez-le-feu fin novembre 2024, marquant une escalade significative des tensions.

L'attaque s'inscrit dans un contexte de violations mutuelles présumées de ce cessez-le-feu. Israël accuse le Hezbollah de se réarmer, tandis que les autorités libanaises reprochent à Israël de poursuivre ses frappes et d'occuper des points stratégiques sur leur territoire. La frappe a provoqué de vives réactions : le président libanais, Joseph Aoun, a appelé la communauté internationale à « intervenir sérieusement et avec force », et le Hezbollah a estimé qu'Israël avait franchi « une nouvelle ligne rouge ». Parallèlement, les États-Unis exerceraient des pressions sur le Liban pour obtenir le désarmement du Hezbollah, décrit comme étant affaibli et isolé.

Articles

74
Voir plus▼
Explorer À suivre Synthèses Sources