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L'Observatoire de Proton : une nouvelle sentinelle contre les fuites de données sur le dark web

La société suisse Proton, spécialisée dans la protection de la vie privée, a lancé un observatoire public pour surveiller en temps réel les fuites de données sur le dark web et mettre en lumière l'ampleur de la cybercriminalité.
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Spécialisée dans la sécurisation des données avec des services comme son courrier électronique crypté, l'entreprise suisse Proton a dévoilé son Observatoire des violations de données. Cet outil public a pour objectif de détecter, suivre et signaler les cyberattaques à partir des informations qui circulent sur le dark web, cette partie cachée d'internet où les cybercriminels échangent et vendent des données volées. L'initiative vise à sensibiliser le public et les entreprises sur l'ampleur réelle de la menace. Selon les chiffres de Proton pour 2025, plus de 300 millions de données personnelles ont déjà été exposées lors de près de 800 incidents provenant d'entreprises uniques et identifiables. Cependant, en incluant les bases de données compilées par les criminels à partir de multiples violations, le nombre d'incidents grimpe à 1 571, contenant des centaines de milliards d'enregistrements. L'observatoire ambitionne de fonctionner en quasi-temps réel, en publiant les nouvelles violations détectées, que les entreprises concernées les aient rendues publiques ou non.

Proton s'engage toutefois à une « divulgation responsable » : l'entreprise contactera systématiquement les organisations affectées avant toute publication, leur donnant ainsi une chance de sécuriser leurs systèmes et d'informer leurs clients. Les données de l'observatoire révèlent que les petites et moyennes entreprises sont particulièrement vulnérables, celles de moins de 250 employés représentant 71% des incidents. Le secteur du commerce de détail et de gros est le plus touché (25,4 %), suivi par les entreprises technologiques (15 %) et le secteur des médias et du divertissement (11 %). Les informations les plus couramment divulguées lors de ces fuites sont les noms et les adresses e-mail.

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