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Le mandat de la Monusco est renouvelé en RDC sur fond de violences persistantes au Sud-Kivu

Alors que les combats de l'AFC/M23 dans l'est de la République démocratique du Congo provoquent une grave crise humanitaire et des poursuites judiciaires contre des militaires, le Conseil de sécurité de l'ONU a renouvelé pour un an le mandat de sa mission de maintien de la paix, la Monusco.
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Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté à l'unanimité le 19 décembre pour prolonger d'un an, jusqu'au 20 décembre 2026, le mandat de la Monusco, sa mission de maintien de la paix en République démocratique du Congo.

L'effectif d'environ 11 500 Casques bleus, militaires, policiers ou civils, reste inchangé.

La résolution renforce le rôle politique de la mission, notamment dans la supervision d'un cessez-le-feu et l'appui au désarmement. Le Conseil a également fermement condamné l'offensive du M23 au Sud-Kivu, affirmant qu'elle était soutenue par la Force de défense rwandaise et exigeant un retrait immédiat. Cette décision intervient dans un contexte de conflit persistant dans l'est du pays, malgré un accord de paix signé le 4 décembre sous l'égide des États-Unis. Le groupe rebelle AFC/M23 a lancé une nouvelle offensive début décembre, s'emparant de la ville stratégique d'Uvira le 10 décembre avant de s'en retirer quelques jours plus tard sous la pression américaine. Les combats entre le M23 et l'armée congolaise se poursuivent, piégeant les populations civiles qui tentent de fuir vers le Rwanda voisin.

L'offensive a eu de lourdes conséquences humanitaires et militaires. Au moins deux cents personnes ont été blessées lors des affrontements autour d'Uvira et sont prises en charge par le Comité international de la Croix-Rouge et des hôpitaux partenaires. Sur le plan judiciaire, plus de 124 militaires et policiers congolais qui avaient quitté Uvira lors de sa prise par les rebelles comparaissent depuis le 19 décembre devant la justice militaire à Kalemie. Ils sont poursuivis pour « abandon de poste » et « désobéissance », des infractions passibles de la peine de mort, généralement commuée en réclusion à perpétuité.

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