Reprise des essais nucléaires américains : l'annonce de Trump secoue l'ordre mondial



Le 30 octobre 2025, le président américain Donald Trump a annoncé de manière inattendue la reprise des essais nucléaires par les États-Unis, mettant fin à un moratoire en vigueur depuis 1992. Cette déclaration, faite sur son réseau social Truth Social, se veut une réponse aux démonstrations de force de la Russie et de la Chine, notamment un récent essai de missile russe et un défilé militaire chinois. Donald Trump a justifié sa décision par la nécessité de se mettre sur un "pied d'égalité" avec ses rivaux, ravivant ainsi les craintes d'une nouvelle course à l'armement et le spectre de la Guerre Froide.
L'annonce présidentielle reste toutefois floue et marquée par des imprécisions.
Il n'est pas clairement établi si les essais concerneraient des explosions d'ogives nucléaires ou simplement des tests de vecteurs, tels que des missiles, sans charge atomique. De plus, Donald Trump a interpellé le ministère de la Défense, alors que la gestion des essais nucléaires relève du ministère de l'Énergie. Bien que les États-Unis aient signé mais jamais ratifié le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE) de 1996, le président a l'autorité pour ordonner la reprise des tests, qui pourraient être opérationnels dans un délai de 24 à 36 mois selon le Service de recherche du Congrès. Actuellement, les États-Unis maintiennent leur arsenal via des simulations et des essais sous-critiques, sans réaction en chaîne.
Cette décision a provoqué une levée de boucliers internationale.
L'Iran a qualifié l'annonce d'"irresponsable", tandis que des survivants japonais des bombardements de 1945 et le maire de Nagasaki ont exprimé leur consternation. De nombreux experts et dirigeants craignent une "déstabilisation de la sécurité mondiale", arguant que cette initiative pourrait saper les traités de non-prolifération existants et accélérer une course aux armements. L'annonce est perçue par certains analystes comme une manœuvre politique visant à répondre aux provocations de Vladimir Poutine et à affirmer la puissance américaine avant une rencontre avec le président chinois Xi Jinping, reflétant une stratégie de négociation agressive plus qu'un changement doctrinal profond.
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