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Abus de confiance et trahison de l'uniforme : un policier de Rouen écroué pour agressions sexuelles sur mineures

Un major de police de Rouen, âgé de 51 ans et adjoint au chef de la brigade des atteintes aux personnes, a été mis en examen et écroué pour de multiples agressions sexuelles sur mineures. Cette affaire, qui inclut la découverte d'images pédopornographiques, met en lumière de graves accusations contre un fonctionnaire chargé de protéger les plus vulnérables.
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Lundi 15 décembre 2025, le parquet d'Évreux a annoncé la mise en examen et le placement en détention provisoire d'un major de police de 51 ans exerçant au commissariat de Rouen. L'homme, adjoint au chef de la brigade des atteintes aux personnes et ancien chef de la brigade des mineurs, est accusé d'agressions sexuelles sur mineures, de corruption de mineure et de détention d'images pédopornographiques. L'enquête, confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), a débuté en juin 2024 suite à la dénonciation d'une jeune fille de 17 ans. Celle-ci, amie de l'une des filles du policier, a rapporté des agressions subies à l'âge de 12 ans durant l'été 2019. En novembre 2025, une seconde victime présumée, âgée de 13 ans et également une amie de la fille du suspect, a dénoncé des faits similaires et des actes de corruption de mineure survenus au cours des deux dernières années. Les perquisitions menées en janvier 2025 au domicile et sur le lieu de travail du fonctionnaire ont permis la découverte de nombreuses images pédopornographiques sur son téléphone portable. De plus, les enquêteurs ont saisi un disque dur contenant des données de même nature, qui seraient issues d'une procédure judiciaire traitée par le service du mis en cause, soulevant des soupçons de détournement de la finalité d'un traitement de données à caractère personnel. Interpellé le 8 décembre, le policier a contesté les faits dénoncés par la première plaignante mais a reconnu une partie de ceux rapportés par la seconde.

L'information judiciaire a été ouverte pour plusieurs chefs d'accusation, dont agressions sexuelles sur mineures de moins de 15 ans. La procédure a été dépaysée de Rouen à Évreux pour garantir l'impartialité de l'enquête.

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