Escalade nucléaire : Poutine répond à Trump sur la reprise des essais



Les tensions internationales concernant l'armement nucléaire ont atteint un nouveau pic suite à une escalade verbale entre Washington et Moscou.
L'origine de cette crise remonte à une déclaration du président américain Donald Trump, qui a ordonné à son administration, et plus précisément au Pentagone, de "commencer à tester" l'armement nucléaire américain. Cette directive, qualifiée dans un sommaire de "J'ordonne des essais", a été perçue comme une provocation et a immédiatement déclenché une réaction de la part de la Russie. En réponse, le président Vladimir Poutine a affirmé, mercredi 5 novembre, lors d'un Conseil de sécurité, qu'il envisageait sérieusement de reprendre les essais nucléaires russes. Il a conditionné cette décision à la conduite des États-Unis, déclarant que si Washington procédait à de nouveaux essais, la Russie "serait contrainte de prendre des mesures". M. Poutine a également mentionné la possibilité de lancer des "travaux préparatoires" en vue de ces potentiels essais, signalant que Moscou se préparait à cette éventualité. Cette position de riposte symétrique a été clairement formulée comme une conséquence directe des actions américaines.
Face à cette rhétorique de confrontation entre les deux plus grandes puissances nucléaires, l'Europe a exprimé sa vive préoccupation.
Un porte-parole de la Commission européenne a publiquement réagi aux propos du président russe. Il a exhorté la Russie à "respecter le principe d'évitement d'une guerre nucléaire" et à s'abstenir de toute action susceptible "d'ouvrir la porte au recours aux armes nucléaires". Cette intervention souligne l'inquiétude des partenaires internationaux face à une possible reprise de la course aux armements.
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