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Tanzanie : Une réélection sur fond de répression sanglante et de black-out numérique

La réélection contestée de la présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan a plongé le pays dans une crise marquée par une répression violente des manifestations, un lourd bilan humain et une tentative des autorités de contrôler l'information.
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À la suite des élections présidentielle et législatives du 29 octobre 2025, la Tanzanie est le théâtre de violences post-électorales meurtrières. La présidente sortante, Samia Suluhu Hassan, a été réélue avec près de 98 % des voix selon la commission électorale, un résultat massivement contesté par le principal parti d'opposition, Chadema, qui dénonce des fraudes d'ampleur et a été exclu du scrutin. Des observateurs électoraux régionaux ont également mis en doute la légitimité du vote. La contestation des résultats a déclenché des manifestations anti-pouvoir qui ont été violemment réprimées par les forces de l'ordre durant trois jours. Le parti Chadema a avancé un bilan d'au moins 800 morts, un chiffre corroboré par des sources diplomatiques et sécuritaires qui évoquent des centaines, voire des milliers de victimes. Après avoir imposé un black-out numérique de cinq jours, les autorités ont partiellement rétabli l'accès à Internet, permettant la diffusion sur les réseaux sociaux de nombreuses vidéos et photos montrant la brutalité de la répression et des cadavres. Le gouvernement tente de bloquer la diffusion de ces images, avertissant la population que leur partage constitue une infraction pénale.

La répression vise également directement les voix dissidentes.

Le vice-président de Chadema, John Heche, a été arrêté et inculpé de "participation à des actes terroristes". Le président du parti, Tundu Lissu, avait déjà été arrêté en avril et attend son procès pour trahison.

Selon des sources diplomatiques, le blocage d'Internet aurait été utilisé par la police pour traquer des opposants.

Des rapports font état de morgues pleines puis vidées, les corps devenant introuvables.

L'avocat et défenseur des droits humains Tito Magoti décrit un pays "terrorisé", affirmant que le mandat de la présidente est "garanti par un pistolet". Bien que les restrictions de circulation aient été levées et que la vie reprenne timidement dans la capitale économique Dar es Salaam, la présence des forces de sécurité reste visible, témoignant d'un climat de tension persistante.

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