Le magnum, entre objet de collection invendu et format de fête réinventé



Un rare magnum de champagne Dom Pérignon Vintage 1961, servi lors du mariage de Lady Diana et du prince Charles le 29 juillet 1981, n'a pas été vendu lors d'une vente aux enchères organisée le 11 décembre par la maison Bruun Rasmussen, au Danemark.
Estimée entre 67 000 et 80 000 euros (500 000 à 600 000 couronnes danoises), la bouteille n'a pas atteint un prix jugé suffisant, l'offre la plus élevée s'étant arrêtée à 50 000 euros (380 000 couronnes), pour un prix de départ de 40 000 euros.
Ce magnum fait partie d'une série de seulement douze bouteilles spécialement étiquetées pour l'événement.
Le millésime 1961 correspond à l'année de naissance de la princesse Diana. Selon le responsable des vins de la maison de vente, le champagne est toujours "tout à fait buvable". Le propriétaire actuel est un collectionneur privé anonyme qui avait acquis la bouteille auprès d'un marchand londonien. Ce n'est pas la première fois qu'une telle pièce peine à trouver acquéreur : un magnum similaire n'avait pas été vendu en 2004 au Royaume-Uni, bien qu'un autre ait été adjugé pour environ 12 000 dollars en 2008 par la maison Heritage Auction.
Au-delà de cette pièce historique, le format magnum reste prisé pour les célébrations, comme en témoigne une sélection de vins et champagnes pour les fêtes, incluant des cuvées de prestige telles que le Champagne Philipponnat Clos des Goisses 2013 ou le Château de Beaucastel 2021.
Ce format est également au cœur d'innovations environnementales.
La maison de champagne Telmont, en partenariat avec le verrier Verallia, a récemment développé le premier magnum standard allégé de la région, réduisant son poids de 130 grammes pour passer de 1 730 à 1 600 grammes, poursuivant ainsi sa démarche de réduction de son empreinte carbone.









