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Les marchés boursiers affectés par les tensions commerciales et la politique intérieure

Les marchés boursiers mondiaux ont été secoués mardi par la résurgence des tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis, provoquant une tendance majoritairement baissière, tandis que la politique intérieure française a également influencé la place parisienne.
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Les Bourses européennes, dont Paris, Francfort et Londres, ont ouvert en baisse mardi, préoccupées par le regain de tensions commerciales sino-américaines.

Cette inquiétude a mis fin à l'optimisme qui avait porté Wall Street la veille.

La Chine a en effet imposé de nouveaux droits de douane sur les navires américains, en représailles à des mesures similaires des États-Unis. Cette escalade fait suite à des contrôles chinois sur les exportations de terres rares et à des menaces américaines de droits de douane supplémentaires, anéantissant les espoirs d'un apaisement. En conséquence, la Bourse de Paris a clôturé en légère baisse de 0,18%. À New York, la tendance était mitigée : le Dow Jones a progressé de 0,44%, mais le Nasdaq a reculé de 0,76% et le S&P 500 de 0,16%, les investisseurs étant partagés entre les craintes commerciales et la perspective d'une baisse des taux de la Réserve fédérale américaine. En Asie, la Bourse de Tokyo a chuté de 2,58%, également affectée par une crise politique locale. Sur le plan intérieur français, l'annonce par le Premier ministre Sébastien Lecornu de la suspension de la réforme des retraites a été perçue comme un signal de stabilisation politique à court terme. Cette décision a entraîné une nette détente du taux d'emprunt à 10 ans de la France, qui est tombé à 3,39%, son plus bas niveau depuis la mi-août. Du côté des entreprises, le fabricant de pneus Michelin a vu son action chuter de 8,93% après avoir revu à la baisse ses prévisions pour 2025 en raison de la détérioration de ses activités en Amérique du Nord, une chute qui a entraîné le secteur automobile dans son sillage, notamment Stellantis (-4,89%). À l'inverse, le groupe Publicis a relevé ses prévisions annuelles, même si son titre a légèrement cédé dans un marché globalement négatif.

Les investisseurs attendaient également la publication des résultats trimestriels de grandes banques américaines comme JPMorgan et Goldman Sachs.

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