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L'Échec du Putsch au Bénin : Une Réponse Régionale et Internationale Coordonnée

Une tentative de coup d'État au Bénin a été rapidement déjouée grâce à une intervention coordonnée des forces loyalistes, soutenues par des puissances régionales et internationales. Cet événement met en lumière les dynamiques sécuritaires actuelles en Afrique de l'Ouest, secouée par une vague d'instabilité politique.
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Dimanche matin, un groupe de huit militaires mené par le lieutenant-colonel Pascal Tigri a annoncé à la télévision nationale la destitution du président Patrice Talon, la suspension de la Constitution et la fermeture des frontières du Bénin. Cependant, les forces loyalistes ont repris le contrôle de la situation en quelques heures, mettant fin à la tentative de putsch. Le président Talon a confirmé en fin de journée que la situation était maîtrisée, bien que les auteurs soient en fuite.

La résolution de cette crise a été marquée par une forte mobilisation internationale.

Le Nigeria a joué un rôle décisif en menant des frappes aériennes sur la base de Togbin, où les mutins s'étaient retranchés, et en déployant des troupes au sol pour aider à la reprise du site. Cette intervention a été perçue comme une affirmation de la position du Nigeria en tant que puissance régionale opposée aux coups d'État. La France a également apporté son aide à la demande de Cotonou, fournissant un "appui en termes de surveillance, d’observation et de soutien logistique". Le président Emmanuel Macron a mené un effort de coordination et d'échange d'informations avec les pays de la région, notamment le Nigeria et la Sierra Leone. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a fermement condamné la tentative et annoncé l'envoi de renforts militaires de quatre pays pour "préserver l’ordre constitutionnel".

Les affrontements entre mutins et forces loyalistes ont fait "des victimes des deux côtés".

Deux hauts gradés, le chef d’état-major de l’armée de terre et celui de la garde nationale, ont été pris en otage avant d'être libérés lundi. Une douzaine de militaires ont été arrêtés, mais le lieutenant-colonel Tigri et d'autres responsables sont toujours recherchés.

La vie a rapidement repris son cours dans la capitale économique, Cotonou.

Cette tentative de déstabilisation intervient quatre mois avant l'élection présidentielle.

Patrice Talon, au pouvoir depuis 2016, arrive au terme de son deuxième et dernier mandat.

Bien que salué pour le développement économique, il est critiqué pour un virage autoritaire. Son dauphin est considéré comme le favori du scrutin, dont le principal parti d'opposition est exclu.

L'ancien président Thomas Boni Yayi a condamné le putsch tout en appelant à des élections "libres et transparentes".

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