Projet de taxe sur les titres-restaurants : l'inquiétude monte pour les salariés et les PME



Le gouvernement envisage d'introduire une taxe patronale de 8 % sur les titres-restaurants et les Chèques-Vacances, une mesure qui provoque l'inquiétude et le mécontentement des organisations patronales. Celles-ci estiment que ce projet « n'est pas une bonne idée » et qu'il aura des conséquences néfastes, en premier lieu pour les salariés.
Pierre Cerulus, président de la CPME Nord, dénonce une augmentation du coût du travail, tandis que Maxence Wyts, porte-parole du MEDEF Lille Métropole, a chiffré l'impact financier.
Selon ses calculs, pour une PME de 50 salariés, cette taxe représenterait une charge supplémentaire de 4 000 euros par an.
Il déplore la complexification d'un dispositif qui était jusqu'alors simple à mettre en place pour les entreprises, qui sont 190 000 à l'utiliser en France selon la Commission nationale des titres-restaurants (CNTR).
Les syndicats patronaux s'accordent à dire que les salariés, notamment ceux percevant les plus bas salaires, seront les « premiers impactés » par cette mesure.
La taxe pourrait en effet se traduire par une baisse de leur pouvoir d'achat.
De plus, elle risquerait de dissuader les très petites entreprises (TPE) et les PME de recourir à ce système, privant ainsi leurs employés de cet avantage. Enfin, l'efficacité même de la taxe est remise en question.
Alors que le gouvernement espère en tirer un milliard d'euros de recettes, Maxence Wyts souligne que si moins d'entreprises distribuent des titres-restaurants, les contributions diminueront, réduisant d'autant les rentrées fiscales attendues et pénalisant davantage le pouvoir d'achat des salariés.
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