Naufrage dans la Manche : derrière la tragédie, le procès du business mortel des passeurs



Le procès de neuf hommes, soupçonnés de former un réseau de passeurs, s'ouvre ce mardi 4 novembre devant le tribunal correctionnel de Paris. Ils sont tenus pour responsables du naufrage d'une embarcation de migrants qui a causé la mort de sept personnes dans la nuit du 11 au 12 août 2023. Les prévenus sont notamment jugés pour homicides et blessures involontaires ainsi que pour mise en danger de la vie d'autrui.
Ce procès vise à disséquer les mécanismes de ces filières clandestines qui organisent les traversées périlleuses vers l'Angleterre.
Le drame s'est produit lorsqu'un "small boat" surchargé, avec environ 68 personnes à son bord, a sombré alors qu'il tentait de rallier les côtes anglaises depuis la France.
Sept migrants ont perdu la vie dans cette tragédie, mettant en évidence les risques extrêmes pris par les personnes cherchant à traverser la Manche dans des conditions précaires.
L'enquête a permis d'identifier deux filières distinctes impliquées dans l'organisation de cette traversée : l'une irako-kurde et l'autre afghane.
Selon l'un des articles, l'investigation s'est rapidement orientée vers deux trafiquants irakiens, dont un certain Idrees G., qui cherchaient à obtenir le monopole sur ce qui est décrit comme un "business très lucratif".
Le procès devrait donc non seulement établir les responsabilités pénales dans ce naufrage spécifique, mais aussi offrir un aperçu du fonctionnement et des rivalités au sein de ces réseaux criminels.
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Sept hommes et une femme, âgés de 25 à 53 ans, comparaissent devant le tribunal correctionnel de Tours, jeudi 6 et vendredi 7 novembre 2025, pour leur implication présumée dans un important réseau de trafic de stupéfiants qui irriguait la région de Loches jusqu’à l’automne 2024.


Le trafic aérien a été brièvement interrompu jeudi soir à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem après la détection d’un drone à proximité. Les vols ont été suspendus durant une demi-heure avant de reprendre normalement. Il s’agit du deuxième incident du genre en Belgique depuis mardi, après plusieurs survols de drones non identifiés qui ont conduit à la fermeture temporaire de l’espace aérien.

Alors que quatre personnes ont été mises en examen, d’autres interpellées pour le cambriolage du Louvre, des internautes partagent des portraits des supposés malfaiteurs. Les photos sont vraies mais anciennes et n'ont rien à voir avec le casse du musée parisien.




