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Tunisie : La libération d'humanitaires sur fond de répression de la société civile

La condamnation puis la libération de deux humanitaires en Tunisie, accusés d'aide aux migrants, s'inscrit dans un contexte de tensions croissantes où la société civile et les opposants dénoncent une intensification de la répression.
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Deux membres du Conseil tunisien des réfugiés (CTR), dont son président, ont été condamnés par un tribunal de Tunis à deux ans de prison pour aide à la migration illégale. Arrêtés en mai 2024, ils ont été libérés après le verdict, ayant déjà purgé l'essentiel de leur peine au cours de leurs vingt mois de détention.

Ces deux personnes faisaient partie d'un groupe de cinq humanitaires initialement accusés ; un non-lieu a été prononcé pour les trois autres. Durant leur procès, les deux accusés ont clamé leur innocence, affirmant que leurs activités s'inscrivaient dans le cadre d'une "convention légale" et d'un "partenariat exclusif" avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en Tunisie. Des organisations comme Amnesty International ont suivi et médiatisé l'affaire, notamment en diffusant le portrait de l'un des accusés, Mustapha Djemali. Cette affaire judiciaire intervient dans un climat politique tendu en Tunisie.

Selon des rapports d'Amnesty International et de Human Rights Watch, la répression contre la société civile et les opposants s'intensifie. Des manifestations continuent d'être organisées par des journalistes, des familles de prisonniers et des activistes pour défendre les libertés.

Le président Kaïs Saïed est de plus en plus ouvertement critiqué, accusé par ses détracteurs de consolider un pouvoir personnel en utilisant le système judiciaire et les forces de police.

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