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Khaled el-Enany à la tête de l'Unesco : un égyptologue face aux défis de la division et du financement

L'égyptologue égyptien Khaled el-Enany a été élu à la tête de l'Unesco avec un mandat clair : restaurer le consensus au sein d'une organisation fragilisée par des départs importants et des défis financiers.
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L'Égyptien Khaled el-Enany, 54 ans, a été élu jeudi 6 novembre 2025 au poste de directeur général de l'Unesco, devenant ainsi le premier dirigeant arabe et le deuxième Africain à la tête de cette institution.

Cet ancien ministre des Antiquités et du Tourisme (2016-2022) a été largement plébiscité par les États membres réunis à Samarcande, en Ouzbékistan, recueillant 172 des 174 suffrages exprimés face à son concurrent congolais, Firmin Edouard Matoko.

Il prendra ses fonctions le 15 novembre pour un mandat de quatre ans.

Dans son discours d'investiture, M. el-Enany a prôné une "Unesco forte et unie, une organisation non politisée qui choisit le consensus sur les divisions".

Cette déclaration intervient dans un contexte de crise pour l'organisation, marqué par les retraits successifs d'Israël en 2017, du Nicaragua en mai, et surtout des États-Unis sous la présidence de Donald Trump. Le départ américain, qui sera effectif fin 2026, ampute le budget de l'Unesco de 8 % de ses financements. Le nouveau directeur général a fait du retour des États-Unis l'une de ses priorités et entend consolider les finances de l'organisation, notamment en recourant davantage aux partenariats avec le secteur privé.

Francophone et francophile, cet égyptologue de renom a un parcours professionnel entièrement dédié à la culture et au patrimoine. Après des études de tourisme et une thèse en France à l'université de Montpellier, il a dirigé plusieurs musées égyptiens majeurs avant d'entrer au gouvernement.

Son action en tant que ministre est globalement saluée, bien que son nom soit associé à une controverse concernant des travaux d'aménagement dans la nécropole historique du Caire en 2020, un site classé au patrimoine mondial.

Des défenseurs du patrimoine, comme l'ONG World Heritage Watch, ont critiqué sa candidature, la jugeant "ironique". La France, sous la présidence d'Emmanuel Macron, a soutenu sa nomination.

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